Prostitution, pilotes fraudeurs : les folles anecdotes de l'aviation

© BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
  • Copié
G.P. , modifié à
Sur Europe 1, François Nénin présente son livre qui retrace des dizaines d'anecdotes sur l'aviation.

"Dans l'aviation, il n'y a pas beaucoup d'histoires qu'on ne connaît pas, en vertu d'un principe qui s'appelle le devoir de réserve". Mais heureusement pour nous lecteurs, des personnes bien informées comme François Nénin sont là pour nous les raconter. Le journaliste a ainsi compilé des dizaines d'anecdotes dans son livre Vols de merde. Il en livre quelques unes dans Europe 1 social club.

Le faux pilote. Voilà une nouvelle qui ne devrait pas rassurer ceux qui ont peur en avion. En 2011, un pilote a menti sur son expérience. "Il avait fait une seule heure de vol sur simulateur d'Airbus A320. (...) Pour se faire embaucher par Vietnam Airlines, qui avait une pénurie de pilotes, il a falsifié son carnet de bord et a transformé le 'une heure' en 680", raconte François Nénin. Les problèmes ont commencé lorsque le pilote a dû atterrir lors de son premier vol. "Il était bien embêté, car il était incapable de configurer l'appareil, de le préparer, puis de le diriger sur l'axe de la piste", décrit le journaliste.

C'est finalement le commandant de bord qui posera l'appareil et une enquête de la Direction de l'aviation civile vietnamienne (CAAV) permettra de confondre le falsificateur.

La prostituée. En 2015, une hôtesse de l'air d'une compagnie aérienne du Golfe a été surprise en plein rapport sexuel dans les toilettes d'un avion. "Aussitôt, elle a avoué qu'elle se prostituait dans les avions depuis deux ans", explique François Nénin. En 24 mois, la femme avait accumulé la somme de 880.000 euros. "La passe était de 2.000 euros", précise le journaliste. Selon ce dernier, ce n'est pas la première affaire du genre, puisque des cas de réseaux de prostitution dans des avions ont émaillé pendant un temps des compagnies japonaises.

L'animal de réconfort. "Depuis une loi de 1986, dans certains pays, on est autorisé à être accompagné par un animal de soutien émotionnel (Esas)", révèle François Nénin. C'est notamment le cas aux Etats-Unis, où un passager avait emmené une dinde avec lui, à bord de l'avion. Pour justifier de la présence de l'animal, il suffit "de présenter un certificat de psychiatre ou d'un psychologue qui stipule qu'on a besoin d'un Esas", souligne le journaliste.