La quinzième saison d'"Une famille formidable" sur TF1 sera la dernière

Pendant vingt-six ans, la série avec Anny Duperey et Bernard Le Coq a assuré de coquettes audiences à TF1.
Pendant vingt-six ans, la série avec Anny Duperey et Bernard Le Coq a assuré de coquettes audiences à TF1. © TF1/Julien Cauvin
  • Copié
, modifié à
Samedi, TF1 a annoncé la fin de l'une de ses séries les plus populaires : "Une famille formidable". Bernard Le Coq, l'un des acteurs principaux, ne souhaitait plus continuer après la mort du réalisateur Joël Santoni.

Pour TF1, cette famille était plus que "formidable". Pendant vingt-six ans, la série avec Anny Duperey et Bernard Le Coq a assuré de coquettes audiences à TF1 (environ 4 millions de téléspectateurs par épisode l'an dernier et jusqu'à 10 millions de personnes pour la saison 6). Samedi, pourtant, la chaîne a annoncé lors d'une bande annonce que la saison 15 d'Une famille formidable, diffusée avant Noël, serait la dernière.

Un choix de Bernard Le Coq

Une décision qui découle du choix de Bernard Le Coq, l'interprète du père de famille, Jacques Beaumont. Il a été profondément bouleversé par la mort du réalisateur de la série, Joël Santoni, en avril dernier. Tourner sans lui n'avait plus de sens, confie-t-il dimanche dans les colonnes du Parisien. "Que vous dire d’autre que Joël était mon pote, mon ami depuis 30 ans et que cette série, c’était lui complètement et absolument ?". "Pardon, mais moi je ne peux plus continuer, là ! C’était un frère, c’est une perte terrible. Je ne peux pas me remettre de cela en me disant que l’on va faire une espèce de suite ou d’ersatz de quelque chose qui était à lui".

Anny Duperey a suivi

Une décision qui a signé l'arrêt de la Famille formidable. Pour la comédienne Anny Duperey, qui joue son épouse dans la série, il n'était pas question de continuer la série sans Bernard Le Coq. "On m’a demandé si je voulais continuer sans lui et j’ai dit c’est impensable. On a tout créé ensemble, sans lui cela aurait été vraiment n’importe quoi", a-t-elle indiqué dans Le Parisien.

Par ailleurs, elle déplore une baisse de qualité du niveau de la série depuis quelques temps. "Depuis quelques années, il y a certains impératifs absolument catastrophiques pour notre série. On nous a expliqué que les temps avaient changé et qu’avec la multiplication des images, il fallait rester dans le mouvement. Donc au lieu de faire une série tous les deux ans ou trois ans, ce qui nous permettait de se renouveler, de vieillir un peu, de trouver des sujets, l’impératif de TF1 a été : Tous les ans ou rien". pointe-t-elle. "Et là, ce rythme était intenable…"