Paul McCartney 1:56
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Angèle Chatelier édité par Manon Bernard
C'est le retour d'un éternel musicien, Paul McCartney. L'ancien membre des Beatles vient de sortir un troisième album, après les deux premiers de 1970 et 1980. Des nouvelles chansons parfois expérimentales mais toujours aussi pop-rock, décryptées, sur Europe 1, par Dominique Grandfils, spécialiste du fameux groupe des années 1960.

Le célèbre bassiste des Beatles des années 1960, revient sur le devant de la scène, à 78 ans, avec un troisième album solo intitulé, tout simplement : Paul McCartney III. Le premier volume est sorti en 1970, quelques mois après la séparation du groupe emblématique et le second 10 ans plus tard. Mais le style indémodable du musicien les relie tous.

Dans cet album, Paul McCartney fait la guitare, la basse, chante et compose entièrement seul. Depuis la sortie du premier, la musique sur ordinateur est arrivée. Il s’en amuse d'ailleurs dans le morceau Long ailed winter bird en modifiant sa voix pour la rendre plus robotique. Mais sur ses onze nouvelles chansons, plusieurs restent pop, à la Beatles comme le titre Pretty Boy.

"On voit bien qu’il cherche l’expérimentation"

La patte de l'artiste, sans aucun doute, est de mêler musique expérimentale et chansons populaires. C'est d'ailleurs l'analyse de Dominique Grandfils, auteur de plusieurs livres sur les Beatles. "McCartney sait que les fans les plus classiques, les plus anciens vont rechercher le côté pop, le côté balade à la guitare, au piano, explique-t-il, mais il est toujours attiré par l’innovation". Il ajoute : "dans le morceau Deep Deep Feeling, on voit bien qu’il cherche l’expérimentation"

Paul McCartney a enregistré cet album dans sa ferme du Sussex, en Angleterre où il était confiné au printemps pour se faire "un cadeau à lui-même". Il n'avait pas penser que ces heures passées en studio pour contrer l’ennui deviendraient un album, accueilli à bras ouvert par ses fans.