Dans la commune de Lannilis, où Jane Birkin se ressourçait, l'émotion est encore vive. 1:25
  • Copié
Corentin Alloune (propos recueillis par Geoffrey Branger) / Crédit photo : GAIZKA IROZ / AFP
Les hommages se sont multipliés après l'annonce de la mort de Jane Birkin, décédée ce dimanche 16 juillet à l'âge de 76 ans, notamment dans le village de Lannilis où l'artiste aimait se ressourcer. Jean-François Tréguer, le maire, explique au micro d'Europe 1 la douleur de cet au revoir entre l'artiste et ses habitants. 

Sa voix manque déjà. Jane Birkin s'est éteinte dimanche et les cœurs ont encore du mal à se réparer, en particulier dans le petit village breton de Lannilis, dans le Finistère. Vivant depuis une trentaine d'années dans cette bourgade de plus de 5.400 âmes, la chanteuse a chéri cet endroit seule, avec ses amis, mais aussi avec sa famille. Le premier édile, Jean-François Tréguer, explique au micro d'Europe 1, la déchirure que connait son village depuis la mort de Jane Birkin. 

Simple, naturelle et discrète

"Elle était très attachée et appréciait beaucoup Lannilis." C'est encore avec beaucoup d'émotions que Jean-François Tréguer se souvient de sa célèbre résidente. Définie comme simple, naturelle et discrète, Jane Birkin souhaitait vivre normalement dans le village. "Elle avait ses habitudes dans les commerces locaux comme à la boulangerie ou à la terrasse d'un café", témoigne le maire. 

Dès que la nouvelle est tombée aux oreilles des habitants, certains se sont discrètement rendus devant sa propriété pour se recueillir et déposer des fleurs. Un hommage pudique et intimiste, à l'image de l'artiste. "C'est très touchant pour la commune", confesse le maire.