En concert à Paris, Mika revient à l'essentiel : "C’est plus spontané !"

Il n’avait pas donné de concert dans la capitale depuis quatre ans. Dans un AccorHotels Arena de Paris à guichets fermés, dimanche soir, le chanteur Mika a enchaîné ses plus grands tubes et ses nouvelles chansons en presque deux heures d'un show très intime. Derrière lui s'affichaient en grand des portraits de ses parents. Il les a présentés, père et mère, dès son entrée en scène en même temps que son dernier single, Ice Cream.

L'intimité qu'il offrait passait aussi par la décoration de son concert : un singe géant en aluminium, une grosse lune, un tapis arc-en-ciel, un chœur Gospel, un piano rose lumineux sur lequel il se niche parfois… Un décor certes chargé, mais moins qu'avant. Pour les fans, c’est presque mieux : "Il s’ouvre davantage et c’est pour ça qu’il est encore plus génial. C’est plus spontané, c’est encore plus du Mika !", s'enthousiasme au micro d'Europe 1 une fan venue le voir pour la quatrième fois.

Une part de lui-même

Tout au long du concert, chaque chanson ou presque avait sa couleur, se rapportaient à un instant de vie du chanteur britannique de 36 ans. Affichées sur le carré lumineux au dessus de lui, il les a racontées, tantôt allongé sur son tapis aux couleurs de l'arc-en-ciel, dès fois sans lumière, caché. Comme la couleur verte, celle de la jalousie : "Cette émotion m'a poussé, car j'étais jaloux de l'homme que je voulais être", évoquait-il sur scène avant de chanter l'un de ses derniers titres, Dear Jealousy.

Ce n’est qu’à la fin du concert que le fantasque est arrivé : des dizaines de ballons sortaient des côtés de la scène, un gros cœur a soudain surgit du piano… Habillé d’un pantalon et d’une veste à pois, Mika et surtout Michael Holbrook a offert au public avec une émotion non contenue une part de lui-même.