«Mes parents étaient désespérés que je veuille faire de l’humour», confie Jean-Luc Lemoine
En tournée avec son nouveau spectacle "Liquidation" dès le 19 septembre, et sa pièce "Le Prénom" à partir du 30 septembre, l’humoriste Jean-Luc Lemoine était l’invité de Culture Médias sur Europe 1. Il s’est confié sur son actualité, mais aussi sur ses expériences passées notamment celle en tant que directeur de centre de loisirs.
Pour Jean-Luc Lemoine, la rentrée est synonyme de scène. Après le succès de ses précédents spectacles, l’humoriste revient avec Liquidation, un one-man-show qu’il jouera dès le 19 septembre en France, Suisse et Belgique. Dans ce nouveau spectacle, il promet d’aborder les absurdités du quotidien, les maux de notre époque et ses propres contradictions. Ce n’est pas tout. Dès le 30 septembre, il remonte également sur scène avec la pièce de théâtre comique à succès Le Prénom en tournée dans toute la France.
"Pour eux, j’étais juste chômeur"
À l’antenne de Culture Médias, Jean-Luc Lemoine s’est confié avec humour et sincérité sur son parcours. Avant de connaître le succès, il a dû faire face aux attentes familiales. "J’ai fait des études, un bac +4, et mes parents étaient complètement désespérés que je veuille faire de l’humour. Pour eux, j’étais juste chômeur", raconte-t-il en souriant.
Sous la pression parentale, il passe et réussit un concours administratif. "Comme beaucoup de choses dans ma vie, j’ai réussi ce concours. J’ai réussi beaucoup de choses que je ne voulais pas réussir", a-t-il exprimé. C’est ainsi qu’il devient directeur de centre de loisirs dans le 20e arrondissement de Paris, un rôle qu’il a pris à cœur.
Il poursuit en racontant l’anecdote la plus marquante de sa carrière, celle d’une sortie cinéma qu’il organise avec les enfants du centre. Passionné de culture, Jean-Luc Lemoine les emmène voir un film iranien Les Bottes rouges qui semble l’avoir touché. Il découvre sur place que le film est en version originale non sous-titrée, loin d’être idéal pour un public aussi jeune. "C’est une petite fille qui rêve d’une paire de bottes rouges. Sa mère fait tout pour les lui offrir. Elles sont trop grandes donc elle en perd une. Et on se demande tout le film si elle va la retrouver. Elle ne la retrouve pas. Finalement, elle donne la botte qu’il lui reste à un copain qui n’a qu’une jambe", raconte-t-il avec émotions.