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Alexis Patri
Invitée de l'émission "Ça fait du bien" jeudi pour son nouveau livre "Et la peur continue", Mazarine Pingeot est revenue sur son enfance de fille cachée de François Mitterrand. Elle raconte comment, à son grand dam, sa fille cadette de 11 ans s'amuse de la particularité de sa mère quand elles prennent le métro ensemble.
INTERVIEW

Tout le monde connaît son nom et son histoire, mais tout le monde ne la reconnaît pas dans la rue. Ni dans le métro. L'autrice et philosophe Mazarine Pingeot est l'invitée de Ça fait du bien jeudi pour son nouveau livre, Et la peur continue. Elle raconte comment son histoire de fille cachée de président continue à la poursuivre aujourd'hui. Et notamment à cause de sa fille cadette de 11 ans, qui a pris l'habitude de faire une blague qui met mal à l'aise sa mère dès qu'elles prennent le métro ensemble.

Pour faire réagir sa mère et les usagers du métro, sa fille s'amuse à l'appeler par son nom. "Elle hurle 'Mazarine Pingeot' quand personne ne parle, évidemment", explique l'écrivaine en riant. "Tout le monde dans le métro se retourne et nous regarde. C'est un moment très, très gênant."

"Je réagis toujours très mal"

Cette blague, devenue une habitude pour sa fille de 11 ans, ne l'amuse qu'à moitié, même si elle l'explique avec le sourire. "Il y a un âge où les enfants vous disent 'Regarde, le monsieur il y a gros nez', et vous mettent super mal à l'aise", indique-t-elle. "Ma fille fait ça, mais elle le fait avec moi."

L'enfant s'amuse de voir comment sa mère va réagir. "En fait, je réagis toujours très mal. Mais j'apprends", explique Mazarine Pingeot, avant de se corriger. "Ce n'est pas que je réagis mal. Mais ça me fait toujours un truc. Comme si, tout à coup, on me montrait du doigt." Une sensation désagréable qu'elle a connue à plusieurs reprises dans sa vie, mais que sa fille prend un plaisir d'enfant à reproduire.