Cette mini-édition du festival Solidays était réservée aux soignants. 2:04
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Romane Hocquet, édité par Antoine Terrel , modifié à
Annulé pour cause de coronavirus, le festival, qui récolte des fonds pour venir en aide aux malades du Sida, a finalement organisé une mini-édition réservée aux soignants pour les remercier de leur action lors de la crise sanitaire. Une attention saluée par le personnel médical "en première ligne" depuis plus d'un an.
REPORTAGE

Annulé deux années de suite à cause de l'épidémie de coronavirus et des restrictions sanitaires, le festival Solidays se tient tout de même ce dimanche dans une mini-édition... réservée au soignants. Une manière de remercier ces derniers, invités gratuitement, d'avoir été en première ligne pendant la crise sanitaire. Au programme : -M-, Yael Naim, ou encore Amadou et Mariam, le tout sur une seule journée de festivités. 

Ces soignants sont mis à l'honneur dès l'entrée, avec une immense banderole portant le message "Merci à vous". Sur la pelouse du festival, il y a ceux qui travaillent en Ehpad, en cabinet médical ou à l'hôpital, comme Charline et Magali, deux infirmières.

"On n'est pas juste des petites mains dans les hôpitaux" 

"Ça fait super plaisir. On n'est pas juste des petites mains dans les hôpitaux... On fait quelque chose d'utile et c'est reconnu par le grand public", se réjouit Charline, se disant "vraiment" touchée. "Ces longs mois à s'occuper de tous les malades, c'était très dur. Là, aujourd'hui, on va pouvoir faire la fête et profiter de notre journée avec un beau soleil", ajoute Magali.

Pour ces 4.000 soignants tirés au sort, douze artistes ont défilé sur scène. Venue de Mulhouse, une soignante croisée par Europe 1 ne voulait pas rater l'événement. "C'est une reconnaissance parce qu'on a pour la plupart bien été mobilisés. On s'est fait des journées de travail très longues". 

Pompiers, pharmaciens, infirmiers... Tous se rapprochent de la scène en dansant, entrainés par l'ambiance. Mais pour lâcher prise, d'autres ont opté pour un saut à l'élastique. "C'est vraiment l'impression de voler... Tous ces longs mois, même en un saut, ça permet de repartir du bon pied", raconte un des sauteurs. 

A l'écart, caché par quelques plantes, on trouve un stand de relaxation. "Se faire chouchouter est très agréable", sourit Cécile, qui vient de finir son massage. "Cela fait du bien parce qu'on a été très applaudis à la première vague, mais un peu oubliés pour la deuxième et la troisième... C'est un juste retour des choses." 

"Les remercier en musique"

Cette édition inédite a été préparée en un mois à peine à l'initiative de Florent Maréchal, l'un des organisateurs. "On s'appelle Solidarité Sida, donc on est bien placé pour savoir que face aux crises épidémiques, que ce soit le VIH ou le Covid-19, les hommes et les femmes qui font la santé, c'est-à-dire nos soignants, sont souvent ces soldats de première ligne", explique-t-il. "On souhaitait faire notre come-back pour les remercier en musique."