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Alexis Patri , modifié à
"Culture Médias" reçoit vendredi Edouard Bergeon, réalisateur du film "Au nom de la terre" et créateur de la chaîne CultivonsNous.tv. Il se confie au micro de Philippe Vandel sur ses projets à venir, et notamment le long-métrage qu'il prépare avec Guillaume Canet autour de l'agriculteur Paul François.
INTERVIEW

C'est un homme de la terre et de combat que Guillaume Canet et Edouard Bergeon vont bientôt mettre à l'honneur : Paul François, cet agriculteur intoxiqué par un herbicide de Monsanto et qui a gagné trois procès conte le géant américain. Edouard Bergeon réalisateur du film Au nom de la terre et créateur de la chaîne CultivonsNous.tv dévoile vendredi, à l'occasion de son invitation dans l'émission de Philippe VandeCulture Médias, qu'il prépare avec Guillaume Canet un film sur l'histoire de cet agriculteur engagé. 

"On tourne, sûrement l'année prochaine, un prochain film avec Guillaume Canet sur le monde agricole, en adaptant l'histoire de Paul François, cet agriculteur qui a vaincu Monsanto suite à une intoxication d'un désherbant qui est aujourd'hui interdit", précise ainsi Edouard Bergeon. "Donc, je continue le cinéma, avec Christophe Rossignon qui est un producteur incroyable et qui m'a fait confiance."

Un biopic, un documentaire, un livre et un festival

Mais le réalisateur, lui-même agriculteur, prépare également un documentaire. "Je travaille en même temps sur un autre projet avec Emmanuel Courcol, mon co-auteur. On écrit sur l'huile de palme entre Bornéo et la France, sur l'incidence de cette énergie verte, qui n'est pas si verte, que ça soit pour les populations locales et pour la Terre", dévoile-t-il.

Parmi les autres projets d'Edouard Bergeon, le développement de sa plateforme CultivonsNous.tv. "Ça va devenir un gros livre de 350 pages qui, je l'espère, pourrait être sous le sapin de Noël de beaucoup de monde à la fin de cette année", espère-t-il. "On est aussi en train de décliner un festival à Tours, une sorte des Assises du mieux manger, qui se tiendra à la rentrée de septembre ou d'octobre." Beaucoup de projets donc pour Edouard Bergeon, qui tient en parallèle sa ferme. "Il faut être entouré", explique-t-il. "On ne fait rien quand on est tout seul."