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Aurélie Dupuy
Le réalisateur revient en salles avec "All inclusive", une comédie avec Franck Dubosc et François-Xavier Demaison. Pour Europe 1, il a présenté son mode de vie dans le sud-ouest.

Les plaisirs de la table avaient déjà droit à quelques allusions dans Camping. Fabien Onteniente rempile sous le soleil de Guadeloupe pour le film All inclusive, sorti mercredi en salles. Dans ce long-métrage qui se déroule dans un club de vacances "tout compris" avec Franck Dubosc et François-Xavier Demaison notamment, ce ne sont pas le Benco ou le Pastis qui ont la vedette mais les cocktails illimités. Le cinéaste qui partage sa vie entre le Pays basque et la capitale, invité de La Table des bons vivants, s'est raconté personnellement côté papilles.

"Le marché aux halles de Biarritz". Chez le réalisateur, manger prend tout son sens s'il est bien entouré. "J'aime faire ripaille. J'aime la fraternité, manger avec des copains." Et le pays basque, où il passe la majorité de son temps hors promo, est un bon terrain de jeux. "J'ai eu la chance de connaître cette région il y a maintenant plus de dix ans. J'ai eu un coup de cœur", explique le réalisateur. Dans le sud-ouest, il  ne s'avoue pas pour autant spécialiste en matière de cuisine. "Mais je fais des basiques. On aime bien faire le marché aux halles de Biarritz, le goût des produits nature", comme les chipirons. "Je fais chauffer la plancha. Là-bas, c'est un art de vivre. Le produit brut n'est pas sophistiqué mais quand il est bien choisi, déjà, on fait une partie du voyage."

Entendu sur europe1 :
On ne peut pas exporter ce qu'on mange. Vous prenez le gâteau basque, à Paris, il n'a pas le même goût.

"L'environnement joue beaucoup pour moi". Le cinéaste pense d'ailleurs que les produits n'ont leur pleine saveur que dans leur terroir. "On ne peut pas exporter ce qu'on mange. Vous prenez le gâteau basque, à Paris, il n'a pas le même goût." Même approche pour la simplissime boîte de thon en conserve. "Elle prend plus de sens en camping, en pique-nique, que quand on est à l'intérieur. Je suis sensible à tous les paramètres. L'environnement joue beaucoup pour moi", confie-t-il pour conclure son chapitre culinaire.

 

Le questionnaire des bons vivants

Pour mieux le connaître côté fourchette, l'humoriste est passé sur le gril des questions de Laurent Mariotte :

-Le goût de votre enfance ?

"Les crêpes et les pommes de terres de ma maman. Des produits simples, en famille, heureux. Tout est lié à l'émotionnel."

-Votre plus beau repas ?

"Au Bahia Beach, à Guéthary, face à la mer. Un spot merveilleux."

-Votre pire repas ?

"Depuis l'enfance, je n'aime pas le fromage. Dès qu'apparaissait le fromage, je quittais la table. En vacances dans les Vosges, mes parents avaient acheté du Munster, je n'arrivais pas à supporter cette odeur. Un jour, je me retrouve chez un producteur qui avait fait une soirée raclette. Je n'ai mangé que des pommes de terre."

-Ce que vous n’aimez pas en cuisine ?

"Je n’aime pas les restaurants chichiteux. Quand je vois la virgule de vinaigre balsamique dans les assiettes, c'est très mauvais signe."

-Votre mot préféré en cuisine ?

"Déglacer."

-Quels sont les invités de votre dîner idéal ?

"Des gens joyeux. François-Xavier Demaison, qui aime bien le vin, qui a même une cuvée dans le Roussillon. Frédéric Beigbeder qui m'a fait découvrir Arrantzaleak, une auberge de poissons à Ciboure."

-Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?

"Les spaghetti que je prends sur la côte amalfitaine. Je ne retrouve pas le goût ailleurs."

-Le mot de la FAIM ?

"Langoustines ! C'est ce que je vais manger ce soir."