"Des pointes à 250 km/h" : Claude Lelouch raconte sa traversée de Monaco en Ferrari

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Tiffany Fillon
Claude Lelouch revient avec un court-métrage inattendu. Aux côtés du pilote Charles Leclerc, le réalisateur a foncé dimanche à toute allure dans les rues de Monaco à bord d'une Ferrari. Au micro d'Europe 1, il a raconté lundi cette expérience en promettant des sensations fortes aux téléspectateurs. 
INTERVIEW

Il faut plus qu'une épidémie pour arrêter Claude Lelouch. Le réalisateur a tourné un court-métrage dimanche dans les rues de Monaco non sans rappeler sa traversée de Paris en 1976. Le réalisateur du film culte Un homme et une femme a raconté ce tournage hors normes dans les rues de la Principauté, lundi sur Europe 1. Pendant deux heures, Claude Lelouch, âgé de 82 ans, a manié sa caméra à bord d'une Ferrari conduite par le pilote de F1 Charles Leclerc. "Ce sera un film de cinq à six minutes qui va permettre à tout le monde de rouler à 250 kilomètres à l'heure dans Monaco", résume Claude Lelouch, ajoutant que "les spectateurs vont avoir quelques sensations agréables". 

Des pointes à 250 km/h

Claude Lelouch l'affirme en connaissance de cause. Pour lui, cette traversée de Monaco a été un moment inoubliable. "J'ai trouvé cette récréation formidable. J'ai toujours aimé les voitures et la vitesse. Pendant deux jours à Monaco, on s'est bien amusés", confie-t-il. Amateur de sensations fortes, Claude Lelouch dit avoir atteint "250 km/h" et avoir circulé au milieu des travaux, sans pour autant avoir eu peur. "J'étais en toute confiance", dit-il, en évoquant le pilote Charles Leclerc, qu'il considère comme "l'un des meilleurs pilotes au monde". 

Si Claude Lelouch a souhaité tourner ce court-métrage inédit, c'est aussi parce que le Grand Prix de Monaco n'a pas eu lieu cette année à cause de l'épidémie de Covid-19. Pour faire revivre cet événement rituel, Claude Lelouch a ainsi accepté de le remplacer par ce court-métrage qui, selon lui, sera baptisé Le grand rendez-vous. "La principauté de Monaco et le prince Albert avaient très envie que ce Grand prix qui a été annulé puisse quand même exister d'une façon ou d'une autre", explique-t-il, en affirmant avoir accepté cette proposition venant du Prince Albert. 

Un "message d'espoir"

Ce court-métrage est par ailleurs un hommage au cinéma mis à l'arrêt pendant la crise du coronavirus. Pour Claude Lelouch, ce film est ainsi un "message d'espoir", "une façon de dire que le cinéma reprenait". Une fois encore, Claude Lelouch surprend dans un contexte sanitaire hostile à la création artistique. "On est les tout premiers à avoir fait un film avec ces restrictions", note-il.