nicolas rey 0:50
  • Copié
Alexis Patri
Suite à son "portrait inattendu" dressé par Hélène Mannarino, le romancier Nicolas Rey raconte l'amour fou qu'il a ressenti au lycée pour sa professeure de philosophie. L'écrivain était jeudi l'invité de l'émission "Culture Médias", à l'occasion de la parution de son nouveau roman "La marge d'erreur".
INTERVIEW

"Il y a eu votre amour pour votre professeure de philosophie, au lycée". Sans interrompre le "portrait inattendu" que la journaliste Hélène Mannarino dresse de lui jeudi dans l'émission Culture Médias, le romancier Nicolas Rey acquiesce face à cette affirmation, opinant du chef et se mordant la lèvre inférieure. Une fois le portrait achevé, l'écrivain confirme l'information à Philippe Vandel, détaillant un peu cette histoire. "Merci Hélène, je garderai ce portrait toute ma vie. Et c'est vrai cette histoire d'amour avec ma prof de philo. Ça a duré deux ans", explique Nicolas Rey.

"C'est un peu de famille"

"J'étais allé la voir à la fin d'un cours. Elle essuyait le tableau", se souvient-il. Sa professeur lui avait alors demandé ce qu'il voulait. "C'est pour vous inviter à dîner", avait répondu le futur romancier, ne s'attendant sûrement pas à la réplique qui allait suivre. "Vous êtes gentil, je supporte déjà des élèves de votre âge toute la journée. Alors le soir, j'évite de faire garderie", l'avait-elle calmé.

"Je m'étais pris un énorme râteau, mais j'avais continué", ajoute Nicolas Rey, sans préciser clairement si "l'histoire d'amour" (dont il dit qu'elle a duré deux ans) est restée ou non à sens unique entre l'élève de 16 ans et sa professeure qui en avait alors 30. "Il se trouve que c'est un peu de famille", précise le romancier. "Ma mère était la professeure de français de mon père."