Bigard a répondu à Elie Semoun dans une vidéo. 1:01
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Antoine Terrel , modifié à
Lundi, sur Europe 1, l'humoriste Jean-Marie Bigard, qui continue d'assurer être intéressé par une candidature à l'élection présidentielle, a répondu à son confrère Elie Semoun, qui, sur notre antenne, lui avait déconseillé de se lancer dans cette aventure.

L'idée en amuse certains et en irrite beaucoup d'autres. Depuis qu'il a dit, à la fin du mois de mai, qu'il pourrait être "intéressé" par une candidature à l'élection présidentielle, l'humoriste Jean-Marie Bigard n'a pas encore fait machine arrière. Il est même allé jusqu'à annoncer lors d'un spectacle en streaming qu'il tenterait d'obtenir les fameuses 500 signatures. Mais l'attitude de la star divise aussi chez les artistes, et jeudi, sur Europe 1, c'est son confrère Elie Semoun qui s'est montré franchement sceptique sur l'idée de Jean-Marie Bigard, "une grosse connerie" selon lui.

Confiant sa crainte que Jean-Marie Bigard "laisse des plumes" dans cette histoire, l'ancien acolyte de Dieudonné a également estimé que les humoristes devaient savoir rester à leur place. "On est des bouffons", avait-il estimé sur notre antenne. Dimanche, dans une vidéo publiée sur Facebook, Jean-Marie Bigard lui a répondu, avec son langage fleuri qui le caractérise.

Revenant sur l'image du bouffon qu'incarneraient les humoristes, et qui justifierait, selon Elie Semoun, que ces derniers ne se mêlent pas de politique, Jean-Marie Bigard exprime son profond désaccord. "Le bouffon, de tout temps, est le mec qui, au milieu de la cour devant le roi, sort des choses que personne d'autre ne peut sortir", explique-t-il.

"Le bouffon est un mec extrêmement courageux" 

"C'est un mec extrêmement courageux", poursuit-il. "Il fonce, et prend le risque de se faire couper la langue s'il est allé un peu loin, ou d'être mis aux oubliettes. Alors que le bouffon qui n'est pas courageux est un lécheur de trou du c...". 

Critiquant l'idée d'un bouffon qui "reste planqué, un peu d'accord avec tout le monde", Bigard assure pour sa part être "un vrai bouffon, qui a des couilles". Et "s'il m'arrive malheur, si je me suis trop approché du feu, que je me suis brûlé les ailes, et que je décède, je voudrais que sur ma tombe on marque : 'ci-git un bouffon qui avait des couilles'", conclut le trublion.