muséum d'histoire naturelle 1:22
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Marie Gicquel, édité par Laura Laplaud
C'est l'un des musées qui a le moins souffert de la pandémie avec plus de deux millions de visiteurs en 2021, le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. L'établissement a pu compter sur sa grande galerie de l'évolution et ses centaines d'animaux empaillés. Europe 1 s'est rendue dans les coulisses de cette institution, chez les taxidermistes.

C'est un musée qui émerveille petits et grands et qui n'a pas été trop impacté par la pandémie, le Muséum national d'Histoire naturelle. L'établissement a accueilli plus de 2,1 millions de visiteurs en 2021 contre plus de trois millions de personnes habituellement. Un drôle de comité d'accueil des lions, des ours, des girafes et des singes, gueules ouvertes rangés dans le plus grand des calmes.

C'est dans ce zoo mis sur pause, le hangar de taxidermie, que Justine prépare la prochaine exposition du Muséum sur les félins. "Je travaille sur un chat manul, c'est une espèce de chat sauvage qui est vraiment mignonne parce qu'elle a énormément de poils et une tête toute ronde, c'est adorable", décrit-elle.

Rendre "l'âme au spécimen"

Dans les armoires, des produits chimiques, des scalpels, des aiguilles pour recoudre les peaux et des petites boîtes qui regorgent de billes. "Il y a beaucoup d'yeux d'oiseaux avec toutes ces couleurs incroyables du rouge, du vert, du jaune... Peu de mammifères ont ces couleurs", détaille-t-elle.

"C'est en mettant cet œil qu'on redonne un peu l'âme au spécimen", continue Justine. Une façon aussi de rentre leur âme aux animaux disparus. "C'est un peu un héritage qu'on laisse aux générations futures de cet animal que l'on n'aura peut-être pas d'autres moyens de voir et de se rendre compte de ce que c'était vraiment", souffle-t-elle.

Au printemps, le futur invité de ce hangar très haut de plafond sera le mammouth de la galerie. Cette figure emblématique va elle aussi profiter d'une petite remise en beauté.