Sophie Marceau fait partie des comédiens à être passée par la station fantôme de la Porte des Lilas. 1:22
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Marie Gicquel, édité par Julia Solans / Crédit photo : ETIENNE GEORGE / Collection ChristopheL via AFP
La station fantôme située à côté de l'actuelle Porte des Lilas est l'un des lieux secrets parisiens qui a le plus de succès auprès du cinéma français mais aussi hollywoodien. John Wick ou encore Amélie Poulain, cette station fermée a vu passer les plus grandes stars du 7ème art. Europe 1 s'est rendue sur place.

Il s'agit de l'ancienne station Porte des Lilas et elle se situe au bout de la ligne 3bis. Europe 1 s'est rendue sur place pour découvrir ce lieu devenu mythique au fil des années. Nul besoin de ticket pour rejoindre ce quai désert tant prisé par les cinéastes. Un ascenseur permet d'accéder dans les entrailles de cette station de métro centenaire. Attention, le lieu n'est pas ouvert au public, il est donc nécessaire d'avoir un guide.

Une station transformée selon les films

La formule magique pour entrer : un conférencier de la RATP. Bien que cette ancienne gare n'accueille plus de voyageurs, environ 5 à 6 longs métrages viennent animer la station fantôme tous les ans. Les couloirs ont par exemple vu passer Jean-Paul Belmondo, Sophie Marceau, Keanu Reeves dans John Wick 4 ou encore Mathieu Kassovitz dans Amélie Poulain réalisé par Jean-Pierre Jeunet. "C'est l'un des films qui a bien marqué parce que c'est un film tellement parisien où le métro est omniprésent. La station est devenue Abbesses, c'est la magie du cinéma", raconte le conférencier.

Lorsque la station se retrouve en plein tournage, le lieu peut devenir méconnaissable. Mobiliser, amovible ou encore panneaux publicitaires, tout est entièrement redécoré. Il est même possible de changer le modèle du train circulant en gare selon l'époque représentée. "Un train récent pour un film contemporain, voire un train plus ancien pour des films plus historiques. Par exemple, on a eu Les femmes de l'ombre, on a sorti une rame des années 1930". 

Un seul élément de décor sacré n'est jamais touché : l'ancien portillon du fameux poinçonneur des Lilas, faisant référence à la chanson du même nom composée et interprétée par Serge Gainsbourg en 1958.