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Abou Sangare, héros du film «L'Histoire de Souleymane», obtient un titre de séjour

Europe 1 avec AFP . 1 min
Abou Sangare, héros du film "L'Histoire de Souleymane", a obtenu un titre de séjour.
Abou Sangare, héros du film "L'Histoire de Souleymane", a obtenu un titre de séjour. AFP / © Unite / Canal + / Collection ChristopheL via AFP

Abou Sangare, jeune Guinéen vivant à Amiens jusqu'alors en situation irrégulière, et primé à Cannes pour son premier rôle dans "L'Histoire de Souleymane", a obtenu mercredi un titre de séjour d'un an en France. C'est ce qu'a annoncé son avocate ce mercredi.

Abou Sangare, jeune Guinéen vivant à Amiens jusqu'alors en situation irrégulière et primé à Cannes pour son premier rôle dans "L'Histoire de Souleymane", a obtenu mercredi un titre de séjour d'un an en France, a-t-on appris auprès de son avocate. "Le préfet de la Somme lui a délivré un titre de séjour 'salarié' ce matin (mercredi), valable un an", s'est félicitée son avocate Claire Perinaud, confirmant une information d'Ici Picardie.

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Pour obtenir ce titre, le jeune homme de 23 ans a produit une promesse d'embauche comme mécanicien et a pu bénéficier de la "circulaire Valls de 2012, de régularisation par le travail", a précisé son avocate. À l'avenir, il "demandera des renouvellements et pourra plus tard passer sur des cartes plus longues", a-t-elle ajouté.

Un acteur confronté à trois refus de régularisation

Présenté au festival de Cannes en mai, "L'Histoire de Souleymane" a reçu le prix du jury et Abou Sangare le prix d'interprétation masculine dans la section Un certain regard. Le jeune homme avait été recruté lors d'un casting à Amiens pour jouer le rôle poignant d'un Guinéen livreur à vélo à Paris, qui prépare son entretien de demande d'asile, dans une situation de grande précarité.

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Abou Sangare a lui-même été confronté à trois refus de régularisation. Le 24 juillet, le tribunal administratif d'Amiens avait validé l'obligation de quitter le territoire qui lui était faite. Toutefois, "en raison du parcours d'intégration de l'intéressé", le préfet avait alors sollicité début août un réexamen de sa situation.

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