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François Coulon, édité par Tiffany Fillon
Samedi, le Parlement de Bretagne accueille un événement particulier. Le Professeur, personnage clé de la série espagnole "La Casa de papel", devra répondre de ses actes devant la cour d'assises. Dès son ouverture, à 16 heures, le procès fictif avait déjà attiré de nombreux curieux, pressés de revivre les péripéties de la série. 

Après avoir commis tant de crimes, il va enfin devoir s'expliquer. Le Professeur, personnage mythique de la série espagnole La Casa de Papel comparaissait, samedi, à 16 heures, devant la cour d'assises, au Parlement de Bretagne. Dans ce procès fictif, Alvaro Morte, qui interprète Le Professeur dans la série diffusée sur Netflix, doit répondre des chefs d'accusation de "vol en bande organisée" et de "meurtre". Il est jugé par un jury composé de douze membres sélectionnés au hasard dans l’assistance. 

 

Ouverte à tous, l'audience a, dès 16 heures, attiré des dizaines de curieux, qui ont patienté dans une file d'attente de plusieurs mètres, comme le montrent des photos diffusées sur Twitter. Avant même de franchir les portes du Parlement, les participants étaient déjà plongés dans la série. En haut des marches, ils ont été accueillis par des personnages portant les masques mythiques des braqueurs. 

Dans le cadre du festival Images de justice, le projet est organisé par l'association étudiante S'éveiller, qui propose des conférences et des formations en art oratoire. Il y a un an, S'éveiller était également à l'origine d'un autre procès fictif à la faculté de droit de Rennes : celui de Thomas Shelby, chef du gang des Peaky Blinders, dans la série du même nom. Il avait finalement été acquitté. 

Un personnage qui fascine 

Dans La Casa de Papel, Le Professeur est un petit génie du crime qui va brillamment manipuler la police pour pouvoir réaliser le casse du siècle. Huit braqueurs prévoient ainsi s'introduire dans la fabrique nationale de la monnaie d'Espagne, en mettant à contribution les visiteurs et le personnel de cette institution. 

La fascination du public pour ce personnage attachant ira-t-elle jusqu'à le dédouaner des multiples dommages qui lui sont imputables ? Réponse samedi soir, au Parlement de Bretagne, à Rennes.