Nouvelle page d’or dans la légende des Beatles (2e partie)

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Mercredi sort l’intégrale de l’oeuvre des Beatles en version remasterisée. Un événement qui nourrit un peu plus la mythologie des Fab’ Four.

Comment s’est construite la légende des Beatles après leur séparation ?

Déjà existante du temps des Beatles –"Les Beatles sont plus célèbres que Jesus Christ", avait affirmé John Lennon en 1966-, cette légende a régulièrement été alimentée à l’occasion de sorties événements. Sans compter, bien sûr, l’assassinat de John Lennon à New York en 1980. En 1973, Apple, la maison de disque fondée par les Beatles, sort les doubles compilations rouge (1962-1966) et bleue (1967-1970).

En 1988, les deux volumes des Past Masters, regroupant des chansons uniquement publiées en 45 tours et qui n’apparaissaient donc pas sur les albums du groupe, ravissent les fans. Le Live at the BBC (1994), puis les Anthology (1997), compilation de documents sonores (essais, prises différentes…) ou visuels suivront.

En 2000, la compilation One, regroupant, toutes les chansons des Beatles classées numéro un aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, devient l’album le plus rapidement écoulé de tous les temps, avec 13,5 millions d’exemplaire vendus dans le monde en un mois seulement.

Puis en 2003, à l’initiative de Paul McCartney, Let it be… Naked, version du dernier album du groupe épurée des arrangements de Phil Spector, producteur récemment condamné pour meurtre aux Etats-Unis, voit le jour. C’est une révélation pour de nombreux fans. "Après avoir entendu cet album, je me rends compte que Spector s'était rendu coupable de bien plus grave que le meurtre dont on l'accuse", osera même un critique musical américain.

3e PARTIE : TO BE CONTINUED...