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Avatar : la fiction rejoint la réalité

Adrien Oster - Mis à jour le . 1 min
Avatar : la fiction rejoint la réalité
© Survival International

Une tribu indienne menacée a lancé un appel à James Cameron, le réalisateur américain.

Dans Avatar, le héros Jake Sully, un ancien marine, est recruté pour se rendre sur Pandora. Sur cette planète, de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre.

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Une histoire dans laquelle s’est reconnue la tribu des Dongria Kondh, de l’Etat d’Orissa en Inde. Selon eux, leur histoire est singulièrement similaire à ce que vivent les Na'vi d’Avatar.

Dans un encart publicitaire publié lundi par le magazine américain Variety , l’organisation de défense des droits des peuples indigènes, Survival International, a lancé un appel à James Cameron au nom de la tribu.

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"Appel à James Cameron. Avatar est une fiction... bien réelle. En Inde, la tribu des Dongria Kondh lutte pour défendre sa terre contre une compagnie minière qui s'apprête à détruire sa montagne sacrée. Venez en aide aux Dongria Kondh. Nous avons vu votre film - maintenant, visionnez le nôtre".

Ce film de dix minutes Mine : histoire d'une montagne sacrée, produit par Survival International , décrit la situation dans laquelle se trouvent les Dongria.

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Les Dongria occupent les collines de Niyamgiri et reprochent à la compagnie britannique Vedanta Resources, d’exploiter les riches gisements de bauxite (minerai d’aluminium) que recèle leur montagne sacrée. Ils craignent qu’elle ne devienne une décharge industrielle.

"Le drame d’Avatar - si l’on fait abstraction des lémuriens multicolores, des chevaux à longues trompes et des guerriers androïdes - se joue aujourd'hui sur les collines de Niyamgiri en Orissa", a expliqué Stephen Corry, le directeur de Survival International.

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Les Dongrias sont encore loin de la happy-end. La cour suprême indienne a autorisé la construction d’une nouvelle usine. Mais leur combat continue, récemment, les investisseurs Norvégiens se sont retirés du capital de Vedanta en dénonçant une violation des Droits de l’Homme.