Violences après le sacre du PSG en C1 : les premières comparutions immédiates se tiennent à Paris
La victoire du PSG en Ligue des champions, samedi à Munich (Allemagne), a été ternie par des incidents à Paris et en régions. Au total, plus de 500 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre et plus de 300 gardes à vue ont eu lieu. Ce lundi soir, Europe 1 s'est rendue au tribunal judicaire de Paris pour entendre les premiers défèrements.
Comment expliquer, après la victoire historique du PSG en Ligue des champions, autant d'hyper violence ? Comment expliquer le gâchis ? Comment définir les coupables et leur volonté destructrice ? Après 573 interpellations et 307 gardes à vue, Europe 1, qui s’est rendue au tribunal judiciaire de Paris, a les tout premiers échos des défèrements. Mais concrètement, sur les 13 premiers déférés, quel est le profil de ces mis en cause ?
Trois mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros
Ce sont des jeunes majeurs, la petite vingtaine, entre 20 et 23 ans, et tous vivent en banlieue parisienne. Pour le moment, seuls deux ont été présentés au juge. Le premier, 22 ans, vit à Montmorency, dans le Val-d’Oise, et est étudiant en master. Le second, 20 ans, habite chez ses parents en Seine-et-Marne et est cariste.
Les deux, qui ont un casier vierge, sont suspectés d'avoir tiré des mortiers sur les forces de l'ordre. En revanche, le second a déjà été interpellé pour délit routier. Il vient d'être condamné il y a une vingtaine de minutes à trois mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros. Pour le premier, la décision est encore attendue, mais le parquet a requis 180 heures de travaux d'intérêt général.
Quatre suspects prévenus doivent aussi être jugés ce lundi soir et onze autres mardi. Un faible taux de condamnation est donc à envisager par rapport aux 202 gardes à vue à Paris. Ce n’est même pas 10% des interpellés. La majorité des émeutiers, certains habitués à ces violences, sont parvenus à se dissimuler dans la foule ou à ne pas se faire reconnaître lors de leur interpellation.