Suicide d’un ado à Poissy : trois responsables du rectorat de Versailles portent plainte pour « menaces de mort »

Suicide d’un ado à Poissy : trois responsables du rectorat de Versailles portent plainte pour « menaces de mort »
Suicide d’un ado à Poissy : trois responsables du rectorat de Versailles portent plainte pour « menaces de mort » © Sophie Dupressoir / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
  • Copié
Jean-Baptiste Marty // Crédit photo : Sophie Dupressoir / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Quelques jours après le suicide de Nicolas, un adolescent de Poissy, qui s’est suicidé à la suite de faits de harcèlement scolaire, trois responsables du rectorat de Versailles ont reçu des menaces de mort par mail et sur les réseaux sociaux. Selon les informations d’Europe 1, les trois personnes visées ont déposé plainte. Le parquet de Versailles a été saisi.

Trois membres du personnel du rectorat de Versailles ont déposé plainte après avoir reçu des menaces de mort sur leurs boîtes mail et sur les réseaux sociaux. Ces menaces font suite à la mort de Nicolas, un adolescent de Poissy qui s’est donné la mort il y a quelques jours après avoir été harcelé dans son établissement scolaire. Selon les informations d’Europe 1, le parquet de Versailles a ouvert une enquête pour des faits de cyberharcèlement en ligne et en meute, pour provocation à commettre un délit et pour menaces de mort matérialisées par un écrit.

 

Le rectorat de Versailles pointé du doigt

Le rectorat de Versailles avait été pointé du doigt après la révélation d’un courrier envoyé il y a quelques mois à la famille de Nicolas et dans lequel il évoquait les risques pénaux d’une « dénonciation inexacte ». Plus tôt dans la semaine, les parents de l'adolescent avaient alors déclaré être "outrés et effarés de recevoir" ce type de courriers de l’administration. La mère de l’adolescent n’a toutefois pas précisé ne pas avoir encore décidé si elle allait porter plainte. "Avant de prendre cette décision, nous attendons les résultats des enquêtes et les actions qui seront menées par le gouvernement", avait-elle alors expliqué.