Savigny-le-Temple : le propriétaire d'un appartement désemparé à cause d'une squatteuse ne voulant plus quitter son appartement
Un homme d'une trentaine d'années voit son appartement squatté par une femme qui avait réservé le domicile via Booking.com. Depuis la fin du mois d'août, elle refuse de quitter les lieux et elle a même fait changer la serrure.
Une situation totalement ubuesque et qui suit pourtant les règles de droit français. Depuis la fin du mois d'août, le propriétaire d'un appartement à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, ne peut plus accéder à son bien. Une femme qui avait loué le studio pour une semaine sur la plateforme Booking refuse de quitter les lieux.
Elle squatte le domicile sans payer le loyer et a même fait changer la serrure. Europe 1 a rencontré le propriétaire qui est actuellement désamparé. Pour cet homme d'une trentaine d'années, il est devenu difficile de passer devant les lieux. "Vous voyez, les deux fenêtres au deuxième étage, c'est mon appartement, c'est juste un studio", a déclaré le propriétaire.
Des messages menaçants et provocateurs
Un studio de 30 m² acheté près de 100.000 euros il y a, à peine, un an. Le propriétaire le met alors en location sur Booking.com. Les premiers mois se passent bien jusqu'au 25 août dernier. Et la squatteuse, qui prétendait venir quelques jours pour accompagner sa fille à l'occasion d'un concours, semble bien connaître la loi. "Ça c'est un message qu'elle m'avait envoyé. Elle m'a dit, 'je tiens à vous préciser que si jamais l'envie vous prenez de pénétrer dans l'appartement sans mon accord, ceci est considéré comme un cambriolage'", a ajouté le propriétaire.
Elle a envoyé plusieurs messages provocateurs et parfois menaçants. Dans l'un d'eux, elle conclut en écrivant "Vive la France! Vive la République!" Le propriétaire, lui, ne peut pas la forcer à quitter les lieux. Aujourd'hui, il se retrouve totalement démuni. "Ça fait très mal, ça donne envie de pleurer parce que je vois tout le travail que j'ai réalisé pour en arriver-là et il y a quelqu'un qui vient en profiter en venant me narguer", a ajouté le trentenaire. Son avocate a sollicité le préfet de Seine-et-Marne afin qu'il prononce une mise en demeure de quitter les lieux. Aucune réponse n'a été donnée pour le moment.