Procès de Cédric Jubillar : l'ex-femme de l'amant de Delphine s'est présentée à la barre, un témoignage très attendu
C'était un moment très attendu du procès de Cédric Jubillar, le témoignage de l'ex-femme de l'amant de Delphine. Une femme qui s'est présentée ce jeudi après-midi à la barre, aux assises du Tarn. Un témoignage important car cette femme est l'une des dernières personnes à avoir envoyé des messages à Delphine Jubillar.
Un témoignage très attendu. Ce jeudi 2 octobre, l'ex-femme de l'amant de Delphine Jubillar s'est présentée à la barre lors du procès de Cédric Jubillar, aux assises du Tarn. Des déclarations très importantes car elle est l'une des dernières personnes à avoir eu des contacts avec Delphine Jubillar.
"Laisse la place se libérer avant de la prendre"
C'est pour cette raison que cette femme a un temps été suspectée, il y a cinq ans, mais très vite mise hors de cause. Une femme qui, quelques heures avant la disparition de Delphine, lui a envoyé quelques messages : "Laisse la place se libérer avant de la prendre. Ne poursuivez pas cette aventure tous les deux".
La teneur des SMS envoyés a laissé les regards brièvement sur cette femme en 2020. Elle avait un mobile. Elle s'en est donc expliquée ce jeudi. Sa déposition a été la confirmation de son innocence, elle qui n'a même pas quitté son domicile lr soir du drame, son système d'alarme chez elle le prouve.
Elle a néanmoins dû répondre à quelques questions de la défense. Des questions pour détourner l'attention et faire diversion. C'est ce qu'affirme Me De Caunes, avocat de l'une des parties civiles. "La défense de M. Jubillar essaie de diriger le regard vers d'autres points que ceux qui sont effectivement en question, parce qu'on essaie de créer de toutes pièces une explication alternative, qui ne soit pas donc en lien avec l'intervention de Mme Jubillar. Mais ça ne correspond à rien, c'est absurde", développe l'avocat.
Et la défense qui essaiera aussi de questionner le prochain protagoniste attendu à la barre. Donat-Jean Maquet, l'amant de Delphine. Un témoignage attendu lundi 6 octobre aux assises du Tarn.
