Prisons : à Nîmes, Gérald Darmanin veut plus de places et de meilleures conditions de travail pour les gardiens
En visite à la maison d’arrêt de Nîmes ce mardi, Gérald Darmanin a inauguré une extension de l’établissement, apportant 150 nouvelles places. Une visite marquée aussi par la récente polémique autour d'une table de massage installée pour les détenus, que le ministre a fermement tranché.
Gérald Darmanin s’est rendu ce mardi à la maison d’arrêt de Nîmes pour inaugurer une extension de l’établissement. Cette dernière permet la création de 150 places supplémentaires dès cette semaine. Une réponse concrète à la surpopulation carcérale, dans un département où les taux d’occupation frôlent les 200%.
Le ministre de la Justice a saisi l’occasion pour défendre sa vision de la prison : un lieu de sanction, mais aussi de respect pour les victimes. Et il n’a pas manqué d’évoquer la polémique ayant entraîné l’annulation de sa précédente visite : la découverte d’une table de massage destinée aux détenus.
La table a été déplacée
"Une table où on peut recevoir des soins, ça s'appelle une table de massage", a-t-il lancé, visiblement agacé. La décision est sans appel : la table a été déplacée dans le local des surveillants, que Gérald Darmanin veut soutenir en priorité.
Le ministre a par ailleurs annoncé le recrutement de 1.000 agents pénitentiaires supplémentaires dès l’année prochaine, en plus des remplacements liés aux départs en retraite. D’ici 2026, un second établissement pénitentiaire devrait voir le jour à Nîmes.