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Menaces de mort contre Sarkozy : un homme souffrant de troubles psychiatriques interpellé

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Un homme âgé de 38 ans, qui a reconnu être à l'origine des menaces contre Nicolas Sarkozy a été interné en psychiatrie.
Un homme âgé de 38 ans, qui a reconnu être à l'origine des menaces contre Nicolas Sarkozy a été interné en psychiatrie. © GONZALO FUENTES / POOL / AFP

Le parquet avait ouvert une enquête le 20 septembre pour menaces de mort réitérées à l'encontre de l'ancien président Nicolas Sarkozy et de son fils Jean. Un homme âgé de 38 ans, qui a reconnu être à l'origine de ces menaces, a été interné en psychiatrie, a indiqué mardi une source policière.

Un homme âgé de 38 ans, qui a reconnu être à l'origine des menaces contre Nicolas Sarkozy fin septembre et dont le discernement était aboli au moment des faits, a été interné en psychiatrie, a indiqué mardi une source policière, confirmée par le parquet de Paris. "Son profil psychiatrique a conduit l'expert à considérer que son discernement était aboli au moment des faits, et son état incompatible avec la garde à vue. Il a donc été admis à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police", a précisé le parquet de Paris, confirmant une information de France Info. Selon la source judiciaire, il a été interpellé le 21 septembre.

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Un coup de fil menaçant

Le parquet avait ouvert une enquête le 20 septembre pour menaces de mort réitérées à l'encontre de l'ancien président Nicolas Sarkozy et de son fils Jean, après une plainte déposée par l'intermédiaire du chef de la sécurité de Nicolas Sarkozy. La plainte dénonçait, selon Actu 17, un coup de fil menaçant passé le dimanche 17 septembre à la sœur de Nicolas Sarkozy. Un inconnu lui aurait dit "souhaiter la mort de Nicolas et Jean Sarkozy, le plus tôt possible. Qu'ils meurent". Le parquet n'avait pas confirmé la teneur des propos menaçants.

L'ancien chef de l'État (2007-2012), âgé de 68 ans, dénonce plus généralement "un harcèlement" à son égard, alors que deux procès l'attendent en France en novembre et en 2025.