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Marseille : plusieurs blessés dans une attaque au couteau, l’assaillant tué par les forces de l’ordre

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Ce mardi, plusieurs personnes ont été blessées dans une attaque au couteau menée par un individu dans le 1er arrondissement de Marseille. Rapidement intervenues sur les lieux du drame, les forces de l'ordre ont abattu l'assaillant. Pour le moment, l’état des victimes n’est pas connu.

Le choc dans la cité phocéenne. Ce mardi, en début d’après-midi, dans le 1er arrondissement de Marseille, un individu a blessé cinq personnes au couteau à proximité d’un commerce situé cours Belsunce, proche du Vieux-Port. L’assaillant a ensuite été abattu par les forces de l’ordre, intervenues rapidement sur place. Par ailleurs, l’individu aurait crié "Allah akbar" au moment de s’en prendre aux victimes dont l'une d'elles est dans un état "critique". 

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Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est attendu dans la cité phocéenne en fin de journée. Le ministre se rendra à l'Evêché, l'hôtel de police de Marseille, vers 20h30, a précisé le ministère.

Un différend avec un hôtelier

Selon Bruno Bartocetti, secrétaire national du syndicat de police Unité Sud et invité à réagir dans l’émission Pascal Praud et vous, le drame "partirait d’un différend financier entre des hôteliers et ce client qui ne voulait pas payer". Selon le procureur, l'assaillant venait en effet d'être expulsé d'un hôtel pour défaut de paiement avant d'en attaquer le gérant. "À ma connaissance, il y aurait cinq blessés, dont un très sérieusement, et l’individu a été neutralisé par un de mes collègues dans le cadre d’une légitime défense incontestable", précise-t-il. 

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L'auteur de l'attaque au couteau, Abdelkader Dhibi, un Tunisien de 35 ans, était en situation régulière en France avec un titre de séjour valable jusqu'au 23 février 2032. En revanche, il était connu du renseignement territorial pour son comportement instable et potentiellement violent.

Le policier qui a abattu l'assaillant en garde à vue

Au micro d’Europe 1, Pascal Praud rappelle que le policier ayant tiré sur l’assaillant va devoir passer quelques heures en garde à vue. "C’est vrai que c’est la procédure", confirme Bruno Bartocetti. Ce dernier souligne que "lorsqu’on utilise notre arme, c’est un choc psychologique".

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"Vous comprenez que quand on neutralise quelqu’un, on ne dort pas le soir pendant plusieurs nuits. On a besoin d’un soutien psychologique. Là ce n’est pas le cas, mais vous avez des policiers qui ont perdu la vie parce qu’il ont eu peur, dans un cadre de légitime défense, d’utiliser leur arme", déplore-t-il. 

Pour lui, "il y a une pression juridique qui s’exerce sur nos épaules, on doit justifier notre action et on a peur même quand on est carré dans notre travail".