Bizutage présumé dans un palace de Biarritz : l'enquête classée sans suite

L'hôtel du Palais à Biarritz.
L'hôtel du Palais à Biarritz. © LEO COULONGEAT / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : LEO COULONGEAT / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
L'enquête préliminaire pour agression sexuelle et violences après un épisode de "bizutage" ayant entraîné le départ du chef étoilé de l'Hôtel du Palais, à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques, a été classée sans suite. Le Parquet de Bayonne a fait savoir que l'infraction n'était pas caractérisée.

L'enquête préliminaire pour agression sexuelle et violences après un épisode de "bizutage" ayant entraîné le départ du chef étoilé de l'Hôtel du Palais, à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été classée sans suite, a indiqué lundi le procureur de Bayonne.

Le parquet de Bayonne, qui n'avait été saisi d'aucune plainte et s'était auto saisi à la suite de faits relatés dans un article de Sud Ouest, a estimé que l'infraction n'était pas caractérisée, confirmant une information de France Bleu Pays basque.

L'intéressé avait rapidement démenti les accusations

Le 28 décembre, le groupe Hyatt, gestionnaire de l'hôtel de luxe de Biarritz, assurait qu'un "incident préoccupant" avait provoqué le départ du chef Aurélien Largeau. Un des employés de la cuisine, demi-chef de partie, avait été attaché nu à une chaise, avec une boule dans la bouche.

 

L'intéressé avait rapidement démenti les accusations de "bizutage humiliant" portées contre son chef, tandis qu'Aurélien Largeau assurait "que les faits rapportés ne reflétaient en rien la réalité". Le groupe Hyatt, qui a limogé le jeune chef auréolé d'une étoile au Guide Michelin, indiquait de son côté que "cet incident" ne reflétait pas ses valeurs et confirmait avoir mené "une investigation" avant de prendre "les décisions adéquates".