Le réchauffement climatique responsable de l'augmentation du nombre de rats dans les grandes villes, selon une étude

Selon une étude de la revue américaine "Sciences Advances", les températures douces tout au long de l'année et l'augmentation du nombre de déchets générés par l'homme offrent des conditions favorables à la reproduction des rongeurs.
Les rats, qu'ils soient en ville ou dans les champs, font certainement partie des animaux les plus détestés au monde. La revue américaine Sciences Advances a mené une étude, publiée ce vendredi, sur leur augmentation dans de grandes villes dans le monde, estimant que leur prolifération est de plus en plus courante.
Ils ont ainsi mené leurs travaux dans 13 villes des États-Unis, mais aussi celles d'Amsterdam, Toronto et Tokyo. Et les premières constatations sont sans appel. "Les villes qui ont connu des augmentations de température plus importantes au fil du temps ont vu des augmentations plus importantes du nombre de rats", détaille l'étude.
Deux raisons expliquant cette augmentation
11 des 16 villes, soit 69 %, ont connu des tendances à la hausse significative du nombre de rats, dont Washington DC, New York et Amsterdam. En revanche, Tokyo, Louisville et la Nouvelle-Orléans ont chacune enregistré des tendances à la baisse du nombre de rats. La Nouvelle-Orléans a connu la plus forte diminution au cours de la période d'étude.
Et deux raisons peuvent expliquer cette augmentation. "Le réchauffement des températures et l'augmentation de la population urbaine peuvent étendre les périodes d'activité saisonnière et la disponibilité de la nourriture pour les rats urbains", pointe l'étude de Sciences Advances.
Selon la revue scientifique, la solution pour stopper cette prolifération est d'intégrer "les impacts biologiques" de ces deux variables "dans les futures stratégies de gestion". Il est aussi conseillé de réfléchir sur l'accès aux déchets afin que ces rongeurs ne puissent plus se nourrir.