Mondial 2026 : le Maroc affirme que sa candidature est retenue

Le Maroc est bel et bien candidat à l'organisation de la Coupe du monde 2026.
Le Maroc est bel et bien candidat à l'organisation de la Coupe du monde 2026. © FADEL SENNA / AFP
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avec AFP
Le 13 juin, le Maroc affrontera la candidature menée par les États-Unis, le Canada et le Mexique pour accueillir le Mondial 2026.

La Fifa a retenu vendredi la candidature du Maroc pour le Mondial 2026, qui sera donc soumise au vote le 13 juin à Moscou face au trio États-Unis-Canada-Mexique, a-t-on appris de source marocaine. "Le dossier marocain a été accepté", a déclaré Moncef Belkhayat, membre du comité de candidature marocain et ancien ministre des Sports. "La 'task force' confirme aujourd'hui la capacité du Maroc à organiser techniquement le Mondial 2026. Toute notre équipe va se mobiliser pour continuer le travail et remporter une victoire le 13 juin à Moscou", a-t-il poursuivi.

Plus de 200 fédérations vont voter le 13 juin. Le ou les pays hôtes du Mondial 2026 seront désignés par les plus de 200 fédérations membres de la Fifa, le 13 juin à Moscou, lors du Congrès de l'instance, à la veille de l'ouverture du Mondial russe. La décision de maintenir la candidature du Maroc face à celle du trio États-Unis/Canada/Mexique a été prise par une commission d'évaluation, "task force", chargée d'examiner les deux dossiers. Cette commission d'évaluation, composée de cinq membres, dont les deux secrétaires généraux adjoints de la Fifa, Marco Villiger et l'ex-joueur croate Zvonimir Boban, a effectué des visites d'inspection dans les différents pays et sites.

Le premier Mondial à 48 équipes. Ce groupe de travail avait en théorie le pouvoir d'écarter une candidature avant la désignation du ou des pays organisateurs le 13 juin. Le scénario d'une élimination du Maroc avant de "livrer bataille" était évoqué avec insistance dans la presse locale, qui s'inquiétait des larges pouvoirs de cette "task force". Le Mondial 2026 sera le premier à se disputer avec 48 équipes, une des premières réformes voulues par le président de la Fifa, Gianni Infantino, présenté comme un ardent défenseur de la candidature du trio États-Unis/Canada/Mexique, des pays qui l'ont aidé dans son élection en février 2016.