Coupe du monde 98 : quand Aimé Jacquet était le seul à avoir "grande confiance"

"Euh, je suis peut-être un peu plus ambitieux mais j’ai grande confiance…", lance Aimé Jacquet à la fin du mois d'avril 1998. L'avenir lui donnera raison !
"Euh, je suis peut-être un peu plus ambitieux mais j’ai grande confiance…", lance Aimé Jacquet à la fin du mois d'avril 1998. L'avenir lui donnera raison ! © GABRIEL BOUYS / AFP
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ARCHIVES - Pour les 20 ans de la victoire de l’équipe de France en Coupe du monde, Europe 1 vous propose un documentaire sonore événement : 'Le carton bleu". Extrait. 
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Le 27 avril 1998, alors que la France attend encore le début de "sa" Coupe du monde, un homme est bien seul : Aimé Jacquet, le sélectionneur, critiqué dans la presse et encore mal-aimé du public. Mais lui y croit dur comme fer. "Nous sommes chez nous, dans notre pays, sur nos terrains, où nous allons avoir en face de nous des équipes qui vont jouer hyper défensives. On le sait ! C'est pas la peine de le cacher aux auditeurs ou à ceux qui aiment le football, nos adversaires vont attendre l'équipe de France : 'si on peut battre l'équipe de France, si on peut les inquiéter !' On le sait…Nous, on s’est donné tous les moyens d’être, je dirais, conquérants ! OK ? Nous allons être conquérants. Euh, je suis peut-être un peu plus ambitieux mais j’ai grande confiance… J’ai tellement grande confiance que je peux vous dire aujourd’hui : si on jouait demain, ça serait fait !", lance-t-il au micro de Christophe Delay pour Europe 1. La suite de l’histoire lui donnera évidemment raison.

De la solitude d’Aimé Jacquet avant le Mondial, en passant par la ferveur qui monte autour de Zinédine Zidane jusqu’à la vague black-blanc-beur qui unifie pour un temps… sans oublier les commentaires enflammés d’Eugène Saccomano et Pierre-Louis Basse, découvrez le documentaire sonore événement produit par Europe 1 à partir des archives de notre radio en cliquant ici. 

Montage vidéo : Perrin Jusseaume