NBA : Golden State s'impose et n'est plus qu'à une victoire du titre

Kevin Durant (à droite) a marqué 43 points pour Golden State.
Kevin Durant (à droite) a marqué 43 points pour Golden State. © Jamie Sabau / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les Warriors s'imposent 110 à 102 face aux Cavaliers, grâce à la prestation de Kevin Durant, auteur de 43 points. Golden State mène trois victoires à zéro dans la finale de la NBA.

Golden State a fait un grand pas vers un troisième titre de champion NBA en quatre ans en s'imposant 110 à 102, mercredi sur le parquet de Cleveland. Les Warriors, sacrés en 2015 et 2017, mènent trois victoires à zéro et peuvent remporter le titre dès vendredi s'ils s'imposent dans le match n°4, toujours à Cleveland.

Prestation cauchemardesque de Stephen Curry. La franchise d'Oakland a pourtant très mal débuté la rencontre et comptait déjà douze points de retard face à des Cavaliers très agressifs avant la fin de la première période. Mais Kevin Durant a relancé son équipe et a fait oublier la cauchemardesque prestation de Stephen Curry, limité à onze points, avec des calamiteux 3 sur 16 au tir et 1 sur 10 à trois points. Durant, meilleur joueur de la finale 2017, a fini la rencontre avec 43 points, nouveau record personnel en play-offs.

Marquage sur LeBron James. La star de Cleveland LeBron James a inscrit de son côté 33 points et s'est offert un "triple double" (trois catégories des statistiques à dix unités) avec 10 rebonds et 11 passes décisives. Mais il a souffert face au marquage de JaVale McGee et d'Andre Iguodala, qui, touché à la jambe gauche, avait manqué les cinq précédents matches de son équipe.

Quatrième finale de suite pour les Cavaliers. C'est la deuxième année consécutive que Cleveland est menée 3 à 0 en finale, une première dans l'histoire de la NBA. Les Cavaliers qui disputent leur quatrième finale de suite, s'étaient inclinés 4 à 1 en 2017.

 

L'entraîneur de Golden State ironise sur Trump et sa célébration des Etats-Unis

L'entraîneur de Golden State, Steve Kerr, a relevé mercredi de l'ironie de la célébration des Etats-Unis et du drapeau américain organisée mardi par Donald Trump qui a semblé peiner pour se souvenir des paroles du chant patriotique "God Bless America". "Je suis sous le choc de l'ironie qu'il y a de retirer l'invitation (à venir à la Maison-Blanche) aux Philadelphia Eagles quand on lit toutes les bonnes actions qu'ils font pour la population locale", a expliqué Kerr avant le coup d'envoi du troisième match de la finale 2018 contre Cleveland.

"Et dans le même temps, nous avons des chants militaires à la Maison-Blanche pour montrer notre patriotisme, même si on ne connaît pas les paroles de 'God Bless America', c'est incroyable", a-t-il poursuivi, sans citer le nom de Donald Trump. Le président américain devait initialement recevoir mardi l'équipe de football américain de Philadelphie qui a remporté le dernier Super Bowl, la finale de la Ligue nationale de football (NFL). Mais comme de nombreux joueurs qui ont participé au mouvement de boycott de l'hymne américain durant la saison NFL pour protester contre les tensions raciales aux Etats-Unis, ont décidé de faire l'impasse sur ce rendez-vous, le président américain a annulé cette cérémonie.