Que peut espérer le PSG en Ligue des Champions ?

Laurent Blanc espère franchir les quarts de finale cette année.
Laurent Blanc espère franchir les quarts de finale cette année. © REUTERS
  • Copié
et , modifié à
AMBITION - Le champion de France espère franchir enfin les quarts de finale, après deux éliminations successives à ce stade de la compétition.

Paris rêve en lettres capitales. Le PSG joue mercredi soir son premier match de la phase de groupes de la Ligue des champions, face à l'Ajax Amsterdam. Après avoir échoué deux années de suite en quart de finale de la compétition, face à Barcelone en 2013 et Chelsea en 2014, le PSG espère atteindre cette année les demi-finales, au minimum. Mais notre consultant, Guy Roux, ne croit pas dans les chances du club des Qataris : " Je ne les vois pas aller plus loin que les quarts de finale, dans le meilleur des cas."

>> Voilà, selon Guy Roux, pourquoi le PSG ne passera pas le cap des quarts de finale cette année :

Guy Roux

© Europe1

Un effectif stable, mais fragile. Aucun départ d'envergure, et seulement deux nouveaux venus. A cause du fair-play financier, le club parisien a été sage sur le marché des transferts cet été, avec les seules arrivées du défenseur central brésilien David Luiz et le prêt du latéral droit ivoirien Serge Aurier. Guy Roux explique : "Il y a une stabilité qui n'est pas forcément voulue par le club, elle est imposée par le fair-play financier."  Et avec les départ d'Alex, de Menez ou de Kingsley Coman, l'effectif est loin d'être pléthorique, ce qui inquiète Guy Roux. "Thiago Motta est plus fragile que par le passé et est souvent absent. David Luiz est déjà blessé, et Thiago Silva aussi. En plus, beaucoup de joueurs n'ont pas eu de préparation foncière à cause de la Coupe du Monde. Ça fait beaucoup de points d'interrogations." D'autant que les principaux adversaires du PSG se sont considérablement renforcés.  

>> LIRE AUSSI : Quand Ibrahimovic était le "génie fou" de l'Ajax

La concurrence renforcée. Tony Kroos et James Rodriguez au Real Madrid, Luis Suarez au Barça, Fabregas et Diego Costa à Chelsea : les grosses écuries européennes ont intensifié la course aux armements. Problème : pas le PSG. Courtisé tout l'été, le milieu offensif argentin Angel Di Maria a finalement posé ses valises à Manchester United. Du coup, Guy Roux ne voit pas les Parisiens comme des prétendants à la victoire finale. "Je ne les place pas dans les favoris. Pour moi, ils sont dans les huit premiers, mais pas plus que cela. C'est toujours pareil en Ligue des Champions. Il y a d'abord le Bayern Munich, le Chelsea de Mourinho, bien entendu le Real Madrid (tenant du titre, ndlr), et éventuellement le FC Barcelone." Mais le PSG devra éliminer un de ces mastodontes pour soulever la coupe aux grandes oreilles.

>> LIRE AUSSI : Monaco offre une leçon de réalisme à Leverkusen

Cavani face à l'OM (930x620)

© REUTERS

Le rendement de Cavani en question. Pour y parvenir, le club de la capitale compte sur le retour en forme de son attaquant Edinson Cavani. Car le match contre Rennes l'a prouvé une nouvelle fois : quand l'Uruguayen joue sur un côté, il n'est que l'ombre de lui-même. L'attaquant a réalisé une première saison en demi-teinte, malgré 16 buts en championnat. Mais Laurent Blanc le sait : le Matador n'est jamais aussi fort que quand il joue dans l'axe. Suffisant pour forcer le Président à changer son système de jeu et pour associer l'Uruguayen à Zlatan ? Selon l'Equipe, Laurent Blanc serait tenté d'aligner les deux attaquants en pointe. Si les deux hommes tournent à plein régime, alors oui, le PSG peut espérer aller plus loin en Ligue des Champions.

Quid de l'esprit de revanche. L'élimination face à Chelsea, l'an dernier en quart de finale, a été un véritable coup de massue pour le PSG. Ejectés dans les derniers instants du match retour (0-2), les Parisiens veulent prendre leur revanche cette saison. Mais Guy Roux estime que jouer sur le ressort psychologique ne suffira pas : "L'an dernier, contre Chelsea, ils ont tout simplement été battus par plus fort qu'eux. Mais je ne vois pas comment les limites affichées l'an dernier peuvent être améliorées." Aux Parisiens de donner tort à l'ancien coach de l'AJ Auxerre.