La FIA a rendu son verdict. McLaren Mercedes a écopé, mercredi, d'une suspension de trois courses avec sursis pour ses agissements en Australie. La fédération qui a fait preuve de clémence, gardera toutefois un oeil sur l'écurie britannique mise à l'épreuve pendant une durée de 12 mois.L'écurie McLaren Mercedes avait décidé de faire profil bas mercredi devant le Conseil mondial de la FIA. Pour rappel, Lewis Hamilton et son écurie avaient été pris la main dans le sac après le Grand Prix d'Australie. Une course durant laquelle, le champion du monde avait volontairement laissé passer Jarno Trulli, avant de nier farouchement les faits en Australie puis une semaine plus tard en Malaisie. Sauf qu'entre-temps, la FIA avait eu vent d'une interview d'Hamilton et des conversations radio entre le pilote et son équipe. Un mensonge flagrant qui a écorné un peu plus l'image de l'écurie.12 mois de mise à l'épreuveMcLaren a commencé par virer le directeur sportif en place Dave Ryan puis en écartant définitivement Ron Dennis des activités F1. Etant donné le passif, entre Dennis et la FIA, il s'agissait là d'une évidente main tendue vers la Fédération. Martin Whitmarsh, nouveau patron de McLaren Mercedes, avait également envoyé une lettre d'excuses à Max Mosley, le président de la FIA, après les excuses publiques effectuées par Lewis Hamilton. Une bonne volonté soulignée par le communiqué de presse de la FIA : « En regard pour l'honnêteté dont Martin Whitmarsh, responsable de l'écurie McLaren a fait preuve devant le Conseil mondial, et le changement de culture évident pris par cette équipe, le Conseil mondial a décidé de suspendre l'application de la pénalité appropriée. » En l'espèce, la sanction prévue était de trois courses de suspension de l'écurie, et pas seulement pour Hamilton, pour avoir contrevenu à l'article 151 c du code sportif international. Un sursis tout de même assorti d'une mise à l'épreuve de 12 mois ou en cas de nouvelle preuve dans cette affaire. McLaren sait qu'à la moindre incartade, elle risquera très gros.