Blanc : "je suis maître de mon destin"

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avec la rédaction d'Europe 1 , modifié à
EQUIPE DE FRANCE - Le sélectionneur n'a pas encore fait de choix sur son avenir après l'Euro.

Où sera Laurent Blanc après l'Euro ? La question reste d'actualité. Deux mois avant le début de la compétition, le sélectionneur des Bleus tarde à donner des indices sur son avenir, alors que des rumeurs évoquent une arrivée possible à Chelsea ou à l'Inter Milan. "Ça (son avenir), c'est mon problème. L'information est que je suis en fin de contrat (à la fin de l'Euro), donc effectivement, on peut se poser la question, mais quand on est en fin de contrat, il n'y a pas qu'une personne qui peut décider de ton avenir : il y a ton employeur mais il y a aussi l'employé parce que ce sont des CDD", a-t-il déclaré dans Europe 1 soir, vendredi. "Je suis maître de mon destin. Et personne d'autre n'est maître de mon destin."

A commencer par l'"employeur", le président de la FFF Noël Le Graët,  qui n'a jamais fait montre d'un grand attachement à son sélectionneur et qui a refusé de prolonger son contrat avant l'Euro. "On fait un métier où l'avenir est vraiment à moyen terme", souligne Blanc. "On n'a pas le temps de défaire toutes les valises et tous les cartons. C'est notre métier qui veut ça." ses valises et ses cartons, le coach des Bleus va les déposer d'ici quelques semaines en Ukraine pour sa première grande compétition internationale sur le banc. "J'ai hâte d'être sur le terrain (sic). J'aime être avec les joueurs. On a tous envie d'y être."

"On aimerait bien être favori mais il faut être pragmatique"

Malgré la victoire de prestige acquise le mois dernier en Allemagne (2-1), le boss des Bleus n'a pas revu les ambitions de son équipe à la hausse. "Ça vous a redonné de l'ambition à vous, les médias", a souri Blanc. "Depuis ce match de l'Allemagne, les considérations ont évolué dans le positif donc on est tous très heureux mais ça ne change pas l'opinion que j'ai sur l'Euro." Et son opinion est que la France y va d'abord pour passer le premier tour. "On aimerait bien être favori mais il faut être pragmatique et, pour l'instant, on n'a pas les qualités pour être favori. Le rêve, c'est bien beau, mais il faut être réaliste."

Au niveau des favoris, Blanc place uniquement l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne et ne considère pas cet avis comme un manque de confiance. "Dans la vie, la modestie, ce n'est pas un défaut. La modestie peut se marier aussi avec l'ambition. Après un premier tour, tout peut se passer." Au premier tour, la France affrontera l'Angleterre, l'Ukraine et la Suède "On a un groupe homogène, difficile, où toutes les équipes peuvent se qualifier", a conclu Blanc.