La carte postale, souvent vu comme "has been", est revenue en force. 1:31
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Noa Moussa / Crédit photo : Stephane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Partager ses souvenirs de vacances avec sa famille via des cartes postales. Certains pourraient les considérer "has been" depuis qu'un simple message sur les réseaux sociaux permet de faire profiter de nos vacances à nos proches. Et pourtant les Français restent attachés au petit rectangle cartonné.

Audrey, 44 ans, cheffe des ventes dans l'agroalimentaire, s'est récemment remise à envoyer des cartes postales à sa famille, en souvenir du bon vieux temps. "J'ai beaucoup envoyé de cartes postales quand j'étais petite. Le but était de chercher un magasin de souvenirs pour acheter une carte postale, d'aller chercher le timbre ou l'enveloppe en fonction de la destination pour que ça aille plus vite à bon port", sourit-t-elle.

Un retour en force

Une tradition bien ancrée chez Sandy, électricien de 36 ans, mère de deux jeunes enfants. Elle met un point d'honneur à faire profiter ses proches de ses vacances en famille. "J'ai toujours aimé envoyer des nouvelles des pays que j'ai visités. J'envoie à peu près une vingtaine de cartes postales par an", souligne Sandy.

Cette coutume, l'application Fizzer en a fait son business. Ces deux millions d'utilisateurs peuvent personnaliser leur carte postale et l'envoyer via leur smartphone. Claire Panache, la directrice marketing, se félicite du succès de sa plate-forme. "On compte plus de trois millions de cartes chaque année. Là, on a une bonne progression du chiffre d'affaires à hauteur d'environ 10% entre l'année 2022 et 2023", se réjouit la femme d'affaires. 

Il faut compter environ 2,50 euros pour une carte postale et son timbre.