Publicité
Publicité

Salle de prière, Palestine Cola... Un fast-food à Vaulx-en-Velin crée la polémique

Jean-Luc Boujon - Mis à jour le . 1 min
A Vaulx-en-Velin, un fast-food avec une salle spéciale pour les femmes fait polémique
Salle de prière, Palestine Cola... Un fast-food à Vaulx-en-Velin crée la polémique © Jean-Luc Boujon

Un fast-food de Vaulx-en-Velin accueille, en plus de la salle de restaurant classique, un espace uniquement réservée aux femmes, mais aussi une salle de prière pour les employés et propose aux clients du Palestine Cola. Certains élus du secteur, choqués, accusent le gérant de communautarisme et demandent la fermeture de l'établissement.

Vaulx-en-Velin dans la tourmente. Le fast-food "le Seven Times" propose désormais des espaces réservé aux femmes ainsi qu'une salle de prière, déclenchant une polémique. Ce qui frappe quand on entre dans le Seven Times, c'est cette très grande salle principale où se côtoient hommes et femmes. Mais juste à l'entrée, dans un renfoncement, il y a un autre local, plus petit, au mobilier rose, mis en avant sur les réseaux sociaux.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une salle privatisée pour les femmes et une salle de prière

"Wesh, c'est quoi ça là-bas, y'avait v'la les meufs dans la salle (sic) !", peut-on entendre dans l'audio de la vidéo de présentation. "Mais c'est normal, c'est la salle pour les femmes !", répond le protagoniste. "Mais je m'assois où maintenant ?", s'interroge son interlocuteur, avant qu'on ne lui désigne son espace respectif.

Et ce jour-là, il n'y a effectivement que des femmes, toutes voilées. Pourtant Franck, le gérant, préfère nier la réalité. Il a réponse à tout : "Vous voyez, les femmes n'ont pas de problème avec les hommes. Elles sont toutes mariées, je pense, regardez elles ont des enfants". Et d'ajouter : "Ce n'est pas une salle 'spécial femmes', c'est juste une salle privatisée entre femmes. C'est leur petite journée entre filles. Mais ce n'est pas une salle 100% femmes".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Il n'y a pas d'alcool sur la carte, car il explique "ne pas avoir la licence", et vend aussi du Palestine Cola. Sur les réseaux sociaux, on apprend également que l'établissement est doté d'une salle de prière à destination des employés. Étrangement, quand on lui pose la question, il ne livre pas la même version : "On a une salle de repos où les employés peuvent prier, s'ils le souhaitent, aussi bien pour le christianisme, le judaïsme, ou pour les musulmans... Pour toutes les religions en fait. On n'est vraiment pas dans un mode communautaire".

Un gérant qui explique aussi que ses choix sont avant tout économiques et tournés autour du buisness. Alertée par certains élus, la préfecture indique qu'elle est en train d'effectuer des vérifications sur l'établissement.