La CGT Cheminots et SUD-Rail ont proposé une grève reconductible dès la mi-février pour protester contre la réforme des retraites. 1:22
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avec AFP , modifié à
Pour protester contre le projet de réforme des retraites, la CGT Cheminots et SUD-Rail ont proposé ce mardi une grève reconductible "dès la mi-février" si le gouvernement ne retire pas son projet d'ici là. Les deux organisations appellent en premier lieu à "deux jours consécutifs de grève les 7 et 8 février" puis "l'ensemble des autres secteurs" à s'y joindre.

La CGT Cheminots et SUD-Rail ont proposé mardi une grève reconductible "dès la mi-février" à la SNCF si le gouvernement ne retirait pas son projet de réforme des retraites, avec une première étape les 7 et 8 février. Dans un tract commun, les organisations, respectivement premier et troisième syndicat à la SNCF et totalisant plus de 50% des voix aux dernières élections professionnelles, ont appelé en premier lieu à "deux jours consécutifs de grève les 7 et 8 février" et exhorté "l'ensemble des autres secteurs" à s'y joindre, afin "d'élever le rapport de force".

Les syndicats ont en outre appelé les cheminots à "agir massivement par la grève le 31 janvier", deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites après celle, très suivie, du 19. Ce jour-là, le trafic SNCF avait été très fortement perturbé, avec entre un train sur trois et un train sur cinq selon les lignes TGV. Le réseau régional avait quant à lui vu circuler seulement un train sur dix.

Début des vacances d'hiver

Dans leur tract, les deux organisations ont proposé aux cheminots de "se réunir en assemblées générales dès le 31 janvier et de mettre en débat l'intensification de l'action" avec ces deux jours de mobilisation des 7 et 8 février, puis, au cas où le gouvernement ne reculerait pas, d'envisager la grève reconductible par périodes de 24 heures dès la mi-février (adaptable en fonction du calendrier interprofessionnel).

Les 7 et 8 février, les vacances d'hiver auront commencé dans une partie de la France, dont les académies de Bordeaux et Lyon. L'échéance de la "mi-février" correspondrait quant à elle à la semaine de début des congés pour les académies de la région parisienne, de Toulouse et Montpellier.