François Fillon, son épouse Penelope Fillon et son ex-suppléant Marc Joulaud seront fixés sur leur sort judiciaire ce lundi à la cour d'appel de Paris. 1:20
  • Copié
Gwladys Laffitte, édité par Laura Laplaud , modifié à
Cinq ans après le fameux "Penelopegate", l'affaire des emplois présumés fictifs de Penelope Fillon, l'ancien Premier ministre François Fillon, son épouse et son ex-suppléant Marc Joulaud seront fixés sur leur sort judiciaire ce lundi à la cour d'appel de Paris. Ils sont accusés de détournement de fonds publics.

Cinq ans après l'explosion de l'affaire, le "Penelopegate" prend fin ce lundi. À 13h30, l’ancien Premier ministre François Fillon, son épouse Penelope Fillon et son ex-suppléant Marc Joulaud seront fixés sur leur sort judiciaire. La cour d’appel de Paris doit se prononcer sur les accusations de détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois présumés fictifs de Penelope Fillon. 

Cinq ans de prison requis

Lors du procès en appel à la fin de l’année dernière, les avocats généraux avaient requis des peines similaires aux condamnations en première instance : cinq ans de prison dont un ferme pour François Fillon, une peine moins lourde que lors du premier procès où il avait été condamné à cinq ans dont deux ans ferme. 

Cette peine est assortie d'une amende de 375.000 euros et de 10 ans d'inéligibilité. L'idée est d'aménager la partie de prison ferme sous bracelet électronique.

"Une activité impalpable pour ne pas dire vaporeuse"

Les avocats ont aussi requis deux ans de prison avec sursis contre Penelope Fillon et trois ans avec sursis contre Marc Joulaud. Pour les avocats généraux, Penelope Fillon a exercé une "activité impalpable, évanescente pour ne pas dire vaporeuse", dont "on ne trouve pas de trace. Il n’y a pas d’archivage possible sans archives", a lancé l’un des magistrats à l’audience.

Comme lors du premier procès, François Fillon a défendu une activité discrète, immatérielle de sa femme, mais "essentielle" selon lui. Il est resté sur sa ligne de défense même s’il a exprimé des "regrets". Les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe pour les trois prévenus.