Logements neufs : les ascenseurs obligatoires dans les immeubles d'au moins trois étages

Edouard Philippe a par ailleurs confirmé mercredi le doublement des moyens de l'Agence nationale de l'Habitat (Anah) consacrés à la rénovation des logements existants.
Edouard Philippe a par ailleurs confirmé mercredi le doublement des moyens de l'Agence nationale de l'Habitat (Anah) consacrés à la rénovation des logements existants. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP
Le gouvernement va rendre obligatoire "dans les mois qui viennent" la présence d'ascenseurs dans les immeubles neufs d'au moins trois étages, contre quatre actuellement, a confirmé mercredi le Premier ministre.

C'est confirmé. Le gouvernement va rendre obligatoire "dans les mois qui viennent" la présence d'ascenseurs dans les immeubles neufs d'au moins trois étages, contre quatre actuellement, a déclaré mercredi le Premier ministre Edouard Philippe. C'est ce qui avait été envisagé en juin par la secrétaire d'État aux Handicapés, Sophie Cluzel. "Nous étions en retard, je veux rattraper ce retard et nous voulons faire en sorte que les logements neufs qui sont construits puissent être toujours pensés et conçus avec ce souci de l'inclusion et ce souci de l'adaptation permanente", s'est justifié le Premier ministre.

Une mesure pour calmer la polémique ? La confirmation de cette mesure, envisagée par le gouvernement depuis juin, intervient alors que certaines mesures de simplification des normes par la loi Elan ("Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique") ont créé la polémique. Particulièrement critiqué : l'abaissement de 100% à 10% de la part des logements dits "accessibles" (handicapés...) dans les programmes neufs. La commission mixte Sénat-Assemblée a finalement remonté ce taux à 20% la semaine dernière.

Plus de moyens pour l'Agence nationale de l'Habitat. Edouard Philippe a par ailleurs confirmé mercredi le doublement des moyens de l'Agence nationale de l'Habitat (Anah) consacrés à la rénovation des logements existants, qui passeront de 50 à 100 millions d'euros. Le texte Elan vise à limiter les recours contre les permis de construire et à accélérer les démarches en matière d'urbanisme. Il crée aussi des incitations à la transformation de bureaux en logements, afin de permettre le "choc d'offre" de logements voulu par Emmanuel Macron.