Canicule : la société va devoir s'adapter, estime Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron a estimé que la société française devait s'adapter aux futures vagues de chaleur. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
En visite à Tokyo avant le sommet du G20 d'Osaka, le chef de l'État a estimé jeudi que la société française allait devoir s'adapter pour mieux vivre les situations de fortes chaleurs comme celle que l'Hexagone vit actuellement.

La vague de chaleur que connaît la France actuellement est appelée à se répéter, ce qui va obliger la société à s'adapter et à changer son organisation, a estimé jeudi Emmanuel Macron à Tokyo.

"Changer notre organisation, notre façon de travailler, construire différemment"

"On va de plus en plus aller vers ces situations (...) de chaleur forte, avec des pics de plus en plus hauts", a souligné le chef de l'État, interrogé sur la situation caniculaire en France au second jour de sa visite au Japon. "Nous allons devoir changer notre organisation, notre façon de travailler (...) construire différemment", a-t-il ajouté. En précisant avoir "demandé au gouvernement de travailler" sur l'"adaptation de la société et de ses pratiques". Emmanuel Macron a appelé à une réflexion globale car "on ne peut pas dire d'un côté : 'on veut réduire les gaz HFC' (hydrofluorocarbure) et de l'autre mettre des climatiseurs partout".

"La France doit faire plus [pour le climat] et je m'en porte garant"

Selon les prévisions, la France devrait battre en fin de semaine des records de chaleur, accompagnés d'une pollution à l'ozone et de risques sanitaires non négligeables. Revenant sur la publication mercredi du rapport du Haut conseil pour le climat (HCC), faisant état d'"actions insuffisantes" de la part du gouvernement, Emmanuel Macron a reconnu qu'il "(nous) dit qu'on doit faire davantage". "La France doit faire plus et je m'en porte garant", a-t-il assuré, en précisant qu'elle allait s'inspirer de ce que "nos voisins font mieux que nous".

"On doit faire plus, mais on ne peut le faire qu'en entraînant les autres États européens et grandes puissances", a-t-il insisté. Pour cela, "le combat qu'on va mener au G20 est décisif", a-t-il ajouté à la veille de l'ouverture du sommet des grandes puissances à Osaka. Il a averti mercredi que la France ne signerait pas la déclaration du sommet si elle ne défendait pas "l'ambition climatique".