La garde à vue de cinq personnes interpellées dans l'enquête sur l'assassinat en 2011 d'Alexandre Junca,13 ans, a été prolongée, notamment celle d'un homme particulièrement suspect, incarcéré pour l'agression d'un SDF, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.
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Les gardes à vue ont été renouvelées mercredi soir et les auditions des cinq personnes, quatre hommes et une femme, toutes majeures, vont se poursuivre toute la journée de jeudi, a-t-on précisé de mêmes sources. "Une de ces cinq personnes", un marginal âgé d'une trentaine d'années, "serait le principal suspect", a-t-on ajouté. Condamné pour une agression sur un SDF dans le centre de Pau, postérieure à l'assassinat d'Alexandre, avec un objet contondant du même type que celui utilisé "par le ou les assassins du petit Alexandre", il était incarcéré à Périgueux et a été extrait de sa cellule pour être placé en garde à vue, a-t-on indiqué. "Il y a une similitude dans le type d'agression et des éléments objectifs qui nous font penser qu'il y a une compatibilité", même s'il semble "très prématuré d'en tirer des conclusions. Beaucoup d'éléments sont encore manquants", a-t-on insisté.
Selon le parquet, les cinq gardes à vue, qui se déroulent à Pau, Bayonne, Tarbes et Lourdes (Hautes-Pyrénées), pourraient durer jusqu'à 96 heures, l'information judiciaire étant ouverte pour "assassinat de mineur de moins de 15 ans précédé ou accompagné d'actes de torture et de barbarie", à laquelle a été adjoint à une date non précisée "enlèvement de mineur de 15 ans en bande organisée".