Près de 385.000 tests antigénique ont été réalisés avant Noël. 1:00
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Marie Gicquel, édité par Sonia Chemaa
Pas moins de 385.000 tests antigénique ont été réalisés la semaine dernière. Ce sont autant de Français qui tenaient à passer un Noël serein. Dans les longues files d'attente devant les pharmacies, on pouvait y voir des Français responsables et prévenants. 

Encore une fois, Noël n'a pas été très chaleureux en raison de la crise sanitaire. "On ne s'est pas fait de bisous et câlins. On s'est juste salué de loin", déplore Valérie. La mère de famille, entourée de ses filles et de son mari, ne se fie qu'aux tests pour éviter de transmettre le virus pendant les fêtes de fin d'année.

Des masques restés dans les sacs

"Ce matin, on s'est fait re-tester avec des autotests, puisqu'on était dimanche et que les pharmacies étaient fermées. Pour être sûr de n'être pas positive et de ne contaminer personne, on voudrait se faire tester en pharmacie avant le jour de L'an."

Mais alors pourquoi, malgré la distanciation sociale et les invités négatifs, cette ruée vers les tests ? Les passants le confessent, le masque est resté dans les sacs durant cette fameuse soirée qui se rejoue cette semaine après Noël.

Les autotests ont la cote

"En ce moment, on est quand même entouré de gens contacts ou positifs. Il y a un peu une pression extérieure à ce qu'on se teste", avoue Mathieu, qui passera le nouvel An chez ses parents. De son côté, l'autotest apparaît comme la tendance de cette fin d'année. Mathieu aussi s'en était procuré. "C'est pas très compliqué à faire. Les gens maintenant sont habitués, je trouve qu'ils ont moins peur du coton tige."

Un air de déjà vu

Ces tests seront sans doute les invités incontournables du nouvel An. Un air de déjà vu, selon infectiologue Benjamin Davido. "Souvenez-vous, l'année dernière à la même période, les Français qui n'étaient pas vaccinés avaient joué le jeu du dépistage et, de façon très significative, il y avait eu une augmentation des cas sur cette même période." Car l'hiver est très propice à "l’accélération des vagues", ajoute le scientifique.

"C'est aussi notre mode de vie, c'est à dire le fait de se réunir, des vacances, le fait de vivre en intérieur, qui sont des accélérateurs face à un virus qui, lui, est toujours présent et ne prend pas de repos et ne prend pas de vacances", conclut Benjamin Davido.