Coronavirus : "la plupart des formes ne sont pas graves"

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Le patient décédé en France était âgé et faisait partie des populations à risque (photo d'illustration). © Thomas Samson, AFP
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Jihane Bergaoui, édité par Pauline Rouquette
Alors qu'une première personne est décédée du coronavirus Covid-19, en France, samedi, le professeur qui a suivi le patient, l'infectiologue Yazan Yazdanpanah, interrogé par Europe 1, se veut malgré tout rassurant sur les risques de transmission et la sévérité du virus.

Au lendemain du premier décès enregistré en France, et bien qu'un douzième cas de contamination a été recensé dans le pays, samedi, les médecins se veulent rassurant. À l'instar du professeur Yazan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat, à Paris, qui assure que "la plupart des formes ne sont pas graves".

 

"Certaines le sont, surtout chez des personnes qui ont des antécédents de maladies respiratoires ou cardiaques, et qui sont plus âgées", poursuit-il au micro d'Europe 1, en référence à la première victime comptabilisée en France.

Les personnes âgées, "plus à risque"

Suivi par le professeur Yazdanpanah, l'homme, un touriste chinois hospitalisé à Paris depuis fin janvier, était âgé de 80 ans. "C'est quelque chose qui était malheureusement attendu", affirme l'infectiologue, "ces personnes sont plus à risque quand elles font une infection, et notamment un coronavirus".

Effectuant le parallèle avec la grippe saisonnière qui, chaque année, touche 2 à 8 millions de personnes, en France, et est responsable de la mort de 10.000 à 15.000 personnes chaque année, Yazan Yazdanpanah rappelle qu'une grippe attrapée par un octogénaire, plus vulnérable au virus, peut rapidement dégénérer en une grippe sévère.

Le professeur rappelle par ailleurs le mode de transmission du Covid-19, "transmission par voie respiratoire, par des gouttelettes", d'où l'importance du port du masque. Un masque nécessaire, cependant, "que si l'on a été exposé à un malade ou que l'on revient d'une zone où il a épidémie".