Un premier tour "extraordinaire" pour Le Pen

Jean-Luc Mélenchon a appelé sur France 2 à "s'accorder" pour battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour.
Jean-Luc Mélenchon a appelé sur France 2 à "s'accorder" pour battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour. © Capture écran France 2
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avec la rédaction d'Europe 1, ses correspondants et ses envoyés spéciaux , modifié à
Revivez sur Europe1.fr les 40 heures du premier tour de la présidentielle.

Résultats, coulisses, réactions et analyses avant le second tour de la présidentielle : pendant 40 heures, Europe 1, ses envoyés spéciaux et ses correspondants vous ont livré, ici, toutes les informations sur le scrutin.

Retour sur le premier tour de la présidentielle :

22h35. Sarkozy en un mot ? C'est le titre de la toute dernière vidéo mise en ligne par l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. On peut y voir des sympathisants UMP dire, face caméra, en noir et blanc, quel mot leur évoque Nicolas Sarkozy. Au bout de 36 secondes, le président-candidat lui-même fait une apparition. "Déterminé. Un autre mot ? serein", affirme Nicolas Sarkozy, qui figure pour la première fois dans une vidéo qui se veut virale sur Internet, note Le Lab.

21h56. Le train de François Hollande retardé. Le TGV qui ramène François Hollande vers Paris après ses discours à Quimper et Lorient est arrêté en pleine voie à la suite d'une collision avec un animal indique le journaliste Yaël Goosz sur son compte Twitter 

21h38. Sarkozy veut inciter fiscalement les propriétaires de terrains non bâtis. a affirmé qu'il voulait "inciter fiscalement" les propriétaires de terrains non bâtis à les vendre, une mesure selon lui destinée à faire baisser les prix de l'immobilier, dans un entretien au site de Particulier à particulier, PAP.fr.

21h32. Logement : Hollande entend encadrer les loyers. François Hollande précise qu'il entend encadrer les loyers en faisant en sorte qu'ils ne dépassent "pas la moyenne des loyers pratiqués dans le quartier pour un logement similaire", dans une interview au site pap.fr (particulier à particulier) lundi.

21h16. Sarkozy opposé à une hausse du prix du tabac de 10% par an. Le président sortant a affirmé qu'il était opposé à une hausse du prix du tabac de 10% par an, craignant que les hausses successives du tabac n'encouragent un marché parallèle, sur le site JIM.fr (Journal international de médecine).

20h56. Mélenchon relance son appel au PS pour barrer la route au FN. "Il y a 356 circonscriptions où Mme Le Pen peut maintenir ses candidats au deuxième tour, je l'ai déjà dit avant, il est temps de s'accorder pour que nous ne soyons pas éliminés du deuxième tour, nous la gauche, et qu'on soit comme des imbéciles après avoir sorti Sarkozy de la présidence de la République, à se retrouver à être obligés de voter UMP pour pas voter Le Pen, jamais!", a-t-il dit sur France 2.

20h42. Marine Le Pen n'a pas de préférence. "Je ne souhaite la victoire ou l'échec de personne", a déclaré lundi sur France 2 Marine Le Pen, interrogée sur ses préférences pour le second tour de l'élection présidentielle. La candidate du Front national s'est félicitée de son résultat "extraordinaire" au premier tour, affirmant que "ce n'est qu'un début". "Il va y avoir le troisième tour, les législatives, ça va être absolument fondamental", a-t-elle martelé.

Marine Le Pen sur France 2

© CAPTURE D'ECRAN FRANCE 2

20h40. Jouanno s'oppose à la droitisation de l'UMP. La sénatrice UMP et ex-ministre Chantal Jouanno a jugé lundi que, face à la montée du FN, la réponse n'était pas "dans la droitisation", annonçant qu'en cas de duel PS-FN aux législatives, elle voterait socialiste. "Je ne pense pas que la réponse soit dans la droitisation de nos propres idées", a déclaré l'élue de Paris sur Public Sénat.

20h37. Le Pen promet un grand discours le 1er Mai.  Marine Le Pen, qui a recueilli 17,9% des voix au premier tour, a indiqué lundi soir sur France 2 qu'elle ferait "un grand discours au 1er mai", dans lequel elle expliquera aux "Français" "de manière précise quelle est [sa] position, qui probablement ne les étonnera pas". La candidate du Front national entend aussi parler de "la construction de ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui, dont nous avons posé hier des fondations extrêmement solides".

20h26. Lionel Jospin dénonce les contre-vérités de Sarkozy. L'ancien Premier ministre a assuré sur France 5 qu'il connaissait les arguments, les "contre-vérités" et les "caricatures" que Nicolas Sarkozy allait utiliser dans le débat d'entre-deux-tours face à François Hollande. "Un seul débat suffit largement. Parce qu'on sait déjà les arguments qu'il va employer, les contre-vérités, les caricatures", a-t-il estimé.

20h12. Fillon : "rien n'est joué". Le premier ministre a estimé lundi, lors d'un meeting à Bourg-en-Bresse, qu'il n'existait pas de "désir irrésistible de socialisme" et assuré qu'"absolument rien" n'était "joué", invitant les électeurs à laisser de côté leurs "hésitations" et "acrimonies".

20h03 : Hessel a voté... par procuration. Stéphane Hessel, 94 ans, était toujours hospitalisé lundi à Paris mais il "a voté dimanche par procuration et reste très concerné" par l'élection présidentielle, a indiqué son éditeur Indigène, citant l'ancien résistant et diplomate. "Il a complètement retrouvé le moral et espère toujours très fort la victoire de François Hollande", a-t-elle ajouté.

19h59. Ciotti et Estrosi saisissent le CSA. Les deux ténors de l'UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti et Christian Estrosi, ont décidé lundi de saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour protester contre la télévision France 3 Côte d'Azur, qui n'a pas couvert vendredi un grand meeting de Nicolas Sarkozy à Nice. Le patron de cette antenne locale de France 3, Gilles Machu, s'est déclaré "ravi que le CSA soit saisi" car l'organisme pourra constater que l'égalité du temps de parole et l'équité du temps d'antenne ont été respectés jusqu'au 8 avril.

19h51. Sarkozy ironise sur le 1er mai. Le président a répondu aux critiques de la gauche sur sa volonté d'organiser un grand  rassemblement autour du "vrai travail" le 1er mai. "Nous tous, on a aussi le droit de parler du travail, de vanter le travail. J'ai vu que M. Hollande n'était pas content mais je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par le Parti socialiste", a-t-il lancé M. Sarkozy lors d'un meeting à Saint-Cyr-sur-Loire, en Touraine.

19h40. Nouvelles règles sur le temps de parole. Le CSA a publié lundi de nouvelles règles pour le second tour. La nouveauté : les déclarations des soutiens sont également comptabilisées pour les deux candidats. Est considérée comme soutien toute personne qui appelle explicitement à voter en faveur d'un candidat, que ce soit une célébrité ou un inconnu dans la rue, selon le CSA. Pour le second tour, une personne qui appellerait à voter "contre" serait ainsi considérée comme soutien de l'autre candidat.

19h32. Bayrou se prononcera le 3 mai. François Bayrou, qui a récolté 9,13% des suffrages au premier tour, donnera sa position pour le second tour le 3 mai, rapporte Le Figaro. Le candidat centriste se prononcera donc au lendemain du débat prévu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy et entend auparavant écrire une "lettre" aux deux candidats encore en lice.

19h27. Aubry : "une honte d'utiliser le 1er mai". Martine Aubry a vivement réagi lundi sur Europe 1 au souhait du président sortant d'organiser le 1er mai un "grand rassemblement", à Paris autour du "vrai travail". "Moi je serais le président de la République qui a augmenté le chômage d'un million, je ferais profil bas", a critiqué la Première secrétaire du Parti socialiste. Selon elle, "c'est une honte d'utiliser le 1er mai".

19h18. Montebourg pointe la "responsabilité écrasante de Sarkozy". "Nicolas Sarkozy a une responsabilité écrasante pour ses familles qui ont perdu leur pouvoir d'achat" a commenté le socialiste Arnaud Montebourg, sur BFM. "Les injustices dont Monsieur Sarkozy s'indigne, il en est l'auteur". Selon Arnaud Montebourg, "Nicolas Sarkozy est le président du doublement du score du Front national".

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19h05. Pour  le NPA, Sarkozy prend "les accents de Pétain". Le NPA a estimé lundi que Nicolas Sarkozy prenait "les accents de Pétain" pour "gagner les voix" de Marine Le Pen après son annonce d'un "très grand rassemblement" autour du "vrai travail" le 1er mai, et a appelé à faire de ce jour-là "un raz-de-marée antiraciste et antifasciste contre la droite".

18h55. NKM croit en la victoire. "Les Français ont fait mentir tous ceux qui auraient voulu que ce soit plié au premier tour". Lundi soir, sur Europe 1, la porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que "la victoire est possible" pour le candidat UMP.

18h45. Huchon salue une poussée historique de la gauche. Le président socialiste de l'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a salué lundi la "poussée historique des forces de gauche" au premier tour de la présidentielle dans la région capitale, où plus de 5,4 millions de Franciliens sont allés voter.

18h39. Les sympathisants des syndicats ont choisi Hollande. Ils ont voté à 43% en faveur de François Hollande au premier tour de la présidentielle et à 19% pour Jean-Luc Mélenchon, soit une sur-représentation des candidats de gauche dans cette catégorie, selon un sondage Harris Interactive pour Liaisons sociales.

18h35. Sarkozy : "les Français ne veulent plus d'une 'Europe passoire". "François Hollande parle au peuple de gauche, moi je parle au peuple de France", a déclaré Nicolas Sarkozy lundi à Saint-Cyr-sur-Loire. "Je veux m'adresser aux Français qui n'en peuvent plus. Je veux leur dire que je les respecte", a-t-il ajouté. Pour le président sortant, les Français ont fait savoir dimanche "qu'ils ne veulent plus d'une mondialisation sans règles". "Les Français ne veulent plus d'une 'Europe passoire', y compris les plus européens d'entre nous !", a-t-il poursuivi.

18h31. Les sénateurs centristes appellent à voter Nicolas Sarkozy. François Zocchetto, président du groupe de l'Union centriste et républicaine au Sénat, qui a soutenu François Bayrou au premier tour de la présidentielle, a appelé lundi dans un communiqué à voter Nicolas Sarkozy au second tour.

18h24. Pour NKM, Hollande a "peur". La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré lundi que François Hollande avait "peur" de la confrontation avec le président sortant, qui lui a proposé non pas un mais trois débats entre les deux tours.  "Il a essayé d'esquiver cette confrontation qui est arrivée. Il en a peur. Il veut la réduire au minimum", a déclaré l'ex-ministre sur le plateau de France 2.

Le candidat Sarkozy prononce son premier discours de l'entre deux-tours lundi dans l'Indre. "Une campagne est achevée, une autre campagne commence. La campagne du 1er tour, nous l'avons faite à un contre neuf", a-t-il estimé à Saint-Cyr-sur-Loire. "Nous l'avons faite contre un système médiatique absolument déchaîné. Aucun président n'avait jamais subi un tel matraquage" a jugé Nicolas Sarkozy, déplorant un "manque d'impartialité".

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© Capture écran

18h09. 1er Mai : mise en garde la CFDT. Le syndicat a jugé lundi "inquiétante" la tentative de "responsables politiques" de "s'autoproclamer uniques représentants des travailleurs" et de vouloir "détourner l'objet" du 1er mai, alors que Nicolas Sarkozy a annoncé un "très grand rassemblement" autour du "vrai travail".

18h06. Des élus MoDem se prononcent pour Hollande. Un quarantaine d'élus MoDem, dont beaucoup participent à des exécutifs locaux au côté du PS, ont annoncé lundi leur intention de voter François Hollande au second tour. "C'est pour nous un devoir de clarté et d'alternance. Nous ne souhaitons pas tergiverser", a expliqué lors d'un point de presse Oliver Henno, membre de l'exécutif du MoDem et premier président de la communauté urbaine de Lille Métropole au côté de Martine Aubry.

18h04. L'Unef appelle à battre Sarkozy. L'Unef, première organisation étudiante, appelle les étudiants à "combattre le FN" et à "battre Nicolas Sarkozy" le 1er Mai dans la rue et le 6 mai dans les urnes, selon un communiqué publié lundi. "Le score historique de l'extrême droite qui a rassemblé plus de 6 millions d'électeurs, dont de nombreux jeunes, est le signe d'une crise que les responsables politiques se doivent d'entendre", estime l'Unef.

17h56. La Mosquée de Paris appelle à ne pas mêler religion et politique. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a appelé lundi, dans un communiqué, à ne pas laisser l'islam s'immiscer dans l'élection présidentielle, ce qui "serait dommageable pour la communauté musulmane de France".

17h54. Bayrou agacé par les journalistes. Le candidat du MoDem n'a pu s'empêcher d'exprimer un mouvement d'humeur lundi matin lors de son arrivée au siège du parti centriste. Aux journalistes qui le pressaient de questions, François Bayrou a répondu : "vous m'emmerdez", dans une échange diffusé sur BFMTV.

17h41. Jean-Marie Le Pen ne veut pas débaptiser le FN. Jean-Marie Le Pen s'est opposé lundi à tout changement de nom du Front national, même s'il approuve le principe d'un rassemblement électoral pour les législatives de juin. 

17h28. Mélenchon : Sarkozy veut "une radicalisation du combat". Le candidat du Front de Gauche, qui a obtenu 11,1% au premier tour de la présidentielle dimanche, a estimé lundi que Nicolas Sarkozy, avec son "très grand rassemblement" autour du "vrai travail" le 1er Mai, voulait "une radicalisation du combat" dans cette campagne. "Ca donne un signal d'une tonalité d'affrontements avec les syndicats.

17h15. Bertrand : la France ne veut pas "d'immigration en plus". "La France qui s'est réveillée ce matin ne veut pas de fonctionnaires en plus, elle n'a pas envie de payer des impôts en plus, n'a pas envie d'avoir de l'immigration en plus ou le vote des étrangers aux élections locales", a-t-il déclaré lundi en Gironde.

17h09. 1er Mai : Hollande ne veut pas opposer les Français. François Hollande a déclaré à Quimper qu'il n'entendait pas faire du 1er mai "une fête des uns contre les autres", dénonçant en creux l'annonce lundi de Nicolas Sarkozy de faire du 1er mai un "très grand rassemblement" autour du "vrai travail".

17h02. Sarkozy en tête chez les Français de Suisse. Les Français installés en Suisse ont massivement voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle dimanche. Le président sortant a obtenu plus du double des voix de son rival, le socialiste François Hollande, soit 17.447 voix (ou 41,75% des suffrages exprimés) contre 9.685 (20,19%).

16h50. Nicolas Sarkozy est en Indre-et-Loire. Le candidat sortant est arrivé à Vouvray, en milieu d'après-midi. Il doit tenir, à 18 heures, une réunion publique à Saint-Cyr-sur-Loire. Candidat du parti Chasse, pêche, nature et tradition en 2007, Frédéric Nihous accompagne Nicolas Sarkozy pour ce déplacement, comme il l'a indiqué sur son compte Twitter.

Le gouvernement a refusé la fermeture de tous les bureaux de vote à 20h au 2e tour de l'élection présidentielle, le 6 mai prochain, pour éviter que des médias ne publient des résultats avant l'heure légale. "On ne change pas les règles du jeu entre deux tours d'une même élection", a souligné lundi le ministère de l'Intérieur

16h31. Hollande : "nous allons gagner". Le candidat socialiste à l'Elysée a lancé lundi en meeting à Quimper, qu'il allait "gagner l'élection présidentielle", en comparant son itinéraire à celui de François Mitterrand en 1981 et 1988. "Je voulais que mon premier déplacement soit ici en Bretagne pour vous exprimer ma gratitude car si je suis sorti en tête du scrutin pour le premier tour de l'élection (...), c'est grâce à la Bretagne", a assuré le député de Corrèze. "Nous avons donc rempli le premier objectif, c'était d'arriver premier. Nous y sommes!", a poursuivi François Hollande. 

16h21. "Sarkozy doit parler aux électeurs du FN". Thierry Mariani, chef de file de la Droite populaire, estime que d'ici au second tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy doit "parler aux électeurs du FN", qui sont "aussi intelligents que les autres", dans un entretien publié lundi sur FranceSoir.fr.

16h17. La Mutualité française interpelle les deux finalistes. La Mutualité française a annoncé lundi vouloir interpeller les deux candidats à l'élection présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy, à travers une campagne posant la question de l'accès aux soins et diffusée mardi et mercredi dans la presse quotidienne nationale et régionale.

16h11. Hollande "attend" le débat. Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, a estimé lundi sur BFM TV que le candidat socialiste "attend ce débat avec sérénité". "C'est une confrontation à laquelle il s'est préparé", a-t-il ajouté.  

16h04. Paillé "vigilant" vis-à-vis de Sarkozy. Le conseiller politique du Parti radical, a livré son analyse à ParisMatch.com après la percée de Marine Le Pen dimanche. "Nicolas Sarkozy ne peut pas conquérir des électeurs nouveaux sur sa droite et en perdre sur sa gauche. L'opération serait à somme nulle". "Nous sommes vigilants à ce qu'il ne transgresse pas les valeurs que jusque-là, nous avons partagé ensemble", a-t-il ajouté

15h57. La presse US sent "un désir de changement" en France. Les résultats de dimanche soir "semblent refléter un désir de changement en France après 17 années pendant lesquelles le pays a été dirigé par des présidents conservateurs de centre-droit", écrit ainsi le New York Times.

15h46. Mélenchon peut se "regarder dans la glace". Sur Twitter, le Front de Gauche se félicite de la campagne menée par Jean-Luc Mélenchon.  "Nous n'avons pas réussi à dépasser le FN cette fois; mais nous, nous pouvons nous regarder dans la glace. Car nous avons mené la bataille", indique-t-il.

15h37. Hollande va s'adresser aux électeurs en colère. Le candidat socialiste a affirmé lundi à Lorient qu'il irait dans les prochains jours "dans d'autres régions" pour s'adresser à "ceux qui ont exprimé des colères".

15h21. Les socialistes européens dénoncent les arguments de Nicolas Sarkozy. Il "n'a pas su convaincre le peuple français. Ses arguments anti-européens ont été extrêmement inquiétants", a jugé l'Autrichien Hannes Swoboda, chef de file des socialistes européens.

Le candidat socialiste est arrivé en avion dans le Finistère. Après une balade à pied dans le centre-ville, le candidat a prévu d'effectuer un discours à 15 h 30, indique le site Internet du journal Ouest-France. Il tiendra ensuite un meeting en fin d'après-midi à Lorient, dans le Morbihan.

14h54. Le patron de l'AFP se justifie. Emmanuel Hoog a expliqué lundi pourquoi l'AFP avait envoyé à ses clients des estimations sur les résultats du premier tour avant 20 heures dimanche. "L'AFP est internationale et française, comment imaginer que nos clients puissent recevoir de nos concurrents internationaux des informations sur l'élection présidentielle française avant d'être informés par l'AFP", a fait valoir Emmanuel Hoog lundi dans un entretien au Figaro, estimant que "faire autrement serait un non-sens journalistique".

14h42. Aliot propose une perruque blonde à Sarkozy. Le numéro 2 du FN raille l'appel du pied de Nicolas Sarkozy aux électeurs du Front national, sur i-Télé. " Il a commencé à utiliser notre thématique depuis déjà longtemps. Aujourd'hui, il nous reprend l'idée du rassemblement pour la fête du travail pour le 1er mai. Je pense qu'on va peut-être lui livrer une perruque blonde parce que manifestement il aura la panoplie complète pour aborder ce deuxième tour", a-t-il estimé.

14h32. Une carte d'électeur déchirée à Mirande. L'ambiance était tendue dimanche dans un bureau de vote de Mirande, dans le Gers. Un homme à qui on venait de refuser le droit de voter pour cause d'absence de carte d'identité a en effet déchiré sa carte d'électeur, révèle la Dépêche du Midi. Cet incident est survenu peu après qu'un autre électeur se soit plaint que les assesseurs ne demandent pas la carte d'identité en même temps que la carte d'électeur.

14h15. Laurence Vichnievsky (EELV) appelle à voter Hollande. La magistrate, conseillère régionale Europe Ecologie-Les Verts en Paca, a appelé lundi à soutenir largement François Hollande au 2e tour de la présidentielle, évoquant son engagement écologiste mais aussi en faveur de la moralisation de la vie politique.

14h00 : Coup de gueule de Marie-Noëlle Lienemann.  L'ex-ministre, membre de l'aile gauche du PS, répond sur son compte Twitter aux attaques de l'UMP accusant le candidat socialiste de refuser les trois débats proposés par Nicolas Sarkozy.

Classique #NicolasSarkozy raconte des craques. Primaires PS: 3 débats 1er tour et 1 au second! journalistes pas obligés de répéter erreurs.Apr 23 via Twitter for iPadFavoriteRetweetReply

13h54 : Sarkozy "déclare la guerre aux travailleurs" (Front de gauche). Eric Coquerel, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, estime que Nicolas Sarkozy, qui a annoncé pour le 1er mai un "très grand rassemblement" autour du "vrai travail", veut "déclarer la guerre aux travailleurs", y voyant "un clin d'oeil supplémentaire au FN". "Ça me fait penser au Front national qui depuis des années essaie de concurrencer la fête des travailleurs et les syndicats en essayant de préempter le 1er mai" sans "heureusement" y réussir, a-t-il ajouté.

13h50 : Une chiraquienne choisit Hollande. La chiraquienne historique Dominique Versini, soutien de François Bayrou dans la campagne 2012, a indiqué qu'elle voterait pour le socialiste le 6 mai. Il s'agit, a dit celle qui créa le Samu social avec Xavier Emmanuelli sous Jacques Chirac alors maire de Paris, "de faire barrage aux dérives droitières qui ont conduit à une montée inquiétante du Front national".

13h47 : Bennhamias réaffirme qu'il votera Hollande. L'eurodéputé MoDem Jean-Luc Bennahmias a confirmé lundi son intention de voter pour François Hollande au deuxième tour, jugeant normal que le parti centriste, partisan d'alliances larges, assume la diversité d'expression de ses membres."Je voterai clairement François Hollande mais j'attends de lui qu'il rassemble", a expliqué l'ancien patron des Verts.

13h48 : #JeVeux3Débats envahit Twitter. Ce hashtag (ou mot-clé) est devenu lundi le troisième le plus utilisé sur le réseau social. Mais si les internautes reprennent en chœur la demande de Nicolas Sarkozy, c'est pour mieux la détourner. "#JeVeux3Débats. 1 sur la Rolex, 1 sur le Fouquet's et 1 sur Jean Sarkozy à l'EPAD", écrit ainsi Alixberanger. Un autre a tweeté le message suivant :

13h42 : Pour Le Maire, choisir le PS, c'est voter "pour l'assistanat". Le ministre UMP de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dénonce lundi "le projet de François Hollande, qui creusera les déficits, qui repose sur de l'assistanat", l'opposant au projet de Nicolas Sarkozy qui repose "sur des choix de compétitivité". "L'assistance n'est pas ce que nous voulons pour la France", a-t-il ajouté.

13h33 : Au PS, "la stratégie, c'est le rassemblement". François Hollande a réuni lundi un comité politique à son QG de campagne. "Nous travaillons pour organiser toute la campagne d'entre-deux tours (...) La stratégie, c'est le rassemblement, il n'y en a pas d'autre", a déclaré à la sortie de la réunion, Delphine Batho, l'une de ses porte-parole, ajoutant préparer cette nouvelle étape "avec optimisme et confiance".

13h25 : Les "Twittos" du Gard sont déchaînés. Après l'arrivée en tête de Marine Le Pen dans ce département, Twitter voit se multiplier les messages d'habitants indignés, rapporte le quotidien régional Midi Libre. Le hashtag ou mot-clé #Gard est ainsi devenu l'un des plus cités sur le réseau. "Le Gard est une honte pour la France. Le Gard s'égare", écrit ainsi Rom1Sanseverino, tandis que Xregisx propose "le rattachement de la Wallonie en échange de l'Oise et du Gard".

13h10 : "attention à la menace populiste", prévient l'UE. "Il faut faire attention à la menace populiste, à la propagation de ses idées parce qu'elles sont fondamentalement contraire aux idéaux portés par la construction européenne", a déclaré un porte-parole du président de la Commission, José Manuel Barroso. "Il est évident que la crise économique a exacerbé des inégalités sociales et que, dans ce contexte économique, il y a un terreau politique pour le développement des populismes", a-t-il estimé, avant d'appeler à "plus d'Europe".

13h01 : Pour le FN, ce n'est "qu'un avertissement". "Le coup de tonnerre auquel nous avons assisté hier, à mon avis, n'est qu'un avertissement", a déclaré lundi Steeve Briois, le secrétaire général du FN. "Notre objectif est de transformer l'essai. Nous sommes sur une rampe de lancement, vous avez assisté à la première fusée hier soir, eh bien la seconde fusée sera les législatives, parce que plus rien ne sera comme avant", a-t-il ajouté.

12h53 : Le QG de Hollande ouvert au public. Le QG de campagne parisien du candidat socialiste sera ouvert au public le soir et le week-end entre les deux tours de l'élection présidentielle et présentera une exposition de photographies sur "la France et les Français", a annoncé lundi l'équipe de campagne du candidat socialiste.

Nicolas Sarkozy et François Hollande seront les invités jeudi de l'émission "Des paroles et des actes" à partir de 20 heures 45, a annoncé France 2. En revanche, point de débat à attendre, les deux candidats interviendront à tour de rôle. Leur ordre de passage sera tiré au sort.

Des Paroles et des Actes France 2

© France Télévisions

12h31. L'UMP drague les électeurs centristes. Désormais en quête de réserves de voix, l'UMP mobilise son aile centriste et libérale pour séduire ceux qui ont voté MoDem au premier tour. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin va ainsi publier un appel aux électeurs du MoDem, tandis que le co-fondateur des Humanistes de l'UMP, Marc Laffineur, s'est adressé à eux sur Europe 1. "Les Français vont avoir le choix entre deux modes de société. Un, humaniste, que je défends et que Nicolas Sarkozy défend montrant que l’homme est responsable de son destin et qu’il doit prendre son destin en main. Le choix de François Hollande, ce sera tellement de dépenses et d’impôts nouveaux que nous serons complètement dépendants de nos prêteurs", a-t-il déclaré.

12h23. Le score de Mélenchon corrigé. Le dernier communiqué du ministère de l'Intérieur sur les résultats complets portant sur la France entière apporte une petite précision : Jean-Luc Mélenchon est désormais crédité de 11,10% des voix, contre 11,11% auparavant.

12h11. Les catholiques pratiquants à 47% pour Sarkozy. Les pratiquants réguliers ont voté à 47% pour Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle, selon un sondage exclusif La Vie-Harris Interactive. Ils ne seraient que 14% à avoir opté pour François Hollande et 15% à avoir voté pour l'extrême-droite.

11h56. Sarkozy veut un 1er mai autour du "vrai travail".  Nicolas Sarkozy a annoncé lundi la tenue d’une grande manifestation de soutien le 1er mai, jour traditionnellement choisi par les syndicats pour défiler à paris. "Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille", a déclaré Nicolas Sarkozy à la presse. "Il y aura un très grand rassemblement le 1er mai autour du travail, et on défendra nous vraiment le travail. Pas le statut, le travail", a insisté le président sortant et candidat UMP.

11h49. Merkel juge le score du FN "préoccupant". La chancelière allemande Angela Merkel juge "préoccupant" le score de l'extrême-droite en France, a déclaré l'un des porte-parole du gouvernement allemand lundi, lors d'un point de presse hebdomadaire. "Ce haut score est préoccupant, mais je suppose que cela va se régler au deuxième tour", a dit l'un des porte-parole du gouvernement questionné sur le score historique de 18% atteint dimanche par le Front national (FN) au premier tour de la présidentielle française.

11h41. Sarkozy : "Hollande ne doit pas fuir". Nicolas Sarkozy a tenté de mettre un peu plus de pression sur François Hollande au sujet des trois débats qu’il propose. "Lorsqu'il débattait tranquillement entre camarades socialistes, il proposait trois débats", a lancé le candidat UMP. "Maintenant, il s'agit de débattre devant les Français, projet contre projet, personnalité contre personnalité, expérience contre expérience. Les Français ont le droit de savoir, M. Hollande ne doit pas fuir", a-t-il lancé en sortant de son QG de campagne.

Sarkozy annonce un "très grand rassemblement le...

Nicolas Sarkozy a dit lundi avoir entendu le "vote de souffrance" des électeurs du Front national, au lendemain de la percée de Marine Le Pen qui a obtenu 17,9% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. "Moi je leur dis : 'je vous ai entendus'", a-t-il déclaré devant son QG de campagne à Paris. "Il faut respecter le vote des électeurs, notre devoir c'est de l'entendre. Il y a ce vote de crise qui a doublé d'une élection à l'autre, c'est à ce vote de crise qu'il faut apporter une réponse", a-t-il conclu.

Le ministère de l'Intérieur a publié lundi en milieu de matinée les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle. François Hollande termine donc en tête avec 28,63% des suffrages exprimés , devant Nicolas Sarkozy, à 27,18%. Marine Le Pen termine à la troisième place avec 17,90% des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (11,11%) et François Bayrou (9,13%). Suivent dans l'ordre Eva Joly (2,31%), Nicolas Dupont-Aignan (1,79%), Philippe Poutou (1,15%), Nathalie Arthaud (0,56%) et Jacques Cheminade (0,25%). Les résultats doivent encore être proclamés par le Conseil constitutionnel pour être officiels.

10h59. Les pays européens s’inquiètent du score du FN. Plusieurs pays européens ont exprimé lundi en marge d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Luxembourg, leur préoccupation après le score historique obtenu par l'extrême droite eurosceptique française. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a accusé le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy d'être en partie responsable du succès de Marine Le Pen. "Si on répète tous les jours qu'on doit changer Schengen, qu'on doit avoir une politique d'immigration forte, qu'on doit parler de l'exception française, et tout cela, c'est de l'eau au moulin du FN", a estimé le diplomate socialiste.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Villy Sovndal, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'à fin juin, a jugé que le résultat du vote de dimanche était "extrêmement préoccupant". "Je suis inquiet de ce sentiment que nous constatons contre des sociétés ouvertes, une Europe ouverte. Cela me préoccupe, et pas seulement en France", lui a fait écho le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt.

10h39. A Florange, le FN inquiète. A Florange, symbole de la lutte pour la défense de la sidérurgie lorraine, le réveil est amer. Et pour cause, les résultats viennent de tomber, et Marine le Pen flirte avec les 25% dans certains bureaux de vote, loin devant Nicolas Sarkozy. "Ce sont les petites gens qui votent pour elle", déplore l'un d'entre eux au micro d'Europe 1. "Non seulement elle ne les représente pas mais ce sont eux qui se trompent".

>> Retrouvez le reportage d'Europe 1 à Florange en cliquant ici

10h23. Valls : "un seul débat suffit". Manuel Valls s’est montré agacé lundi face à la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser trois débats d’entre-deux-tours. Un "seul (débat) suffit" pour montrer les "différences entre Nicolas Sarkozy qui ne peut pas rassembler, parce qu'il a divisé les Français pendant cinq ans, et François Hollande, qui peut rassembler", a déclaré le directeur de la communication de François Hollande sur France Inter. "Pourquoi céder au caprice de Nicolas Sarkozy? A-t-il proposé en 2007 plusieurs débats à Ségolène Royal? Non. Il proposait combien de débats la semaine dernière? Deux. Aujourd'hui trois. Et pourquoi pas quatre ou cinq ?", s'est-il agacé.

10h10. 1,52% pour... les votes blancs ou nuls. Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, les votes blancs ou nuls ont représenté 1,52% des inscrits dimanche, soit 1,91% des suffrages exprimés. C'est mieux que Nicolas Dupont-Aignan (1,79%), Philippe Poutou (1,15%), Nathalie Arthaud (0,56%) et Jacques Cheminade (0,25%).

9h52. Hollande et Sarkozy au 20 heures de TF1 mardi et mercredi. Laurence Ferrari a annoncé lundi matin sur son compte Twitter que les deux finalistes à l’élection présidentielle se succéderaient mardi et mercredi au journal de 20 heures de TF1. C’est François Hollande, le candidat PS, qui ouvrira le bal, avant de laisser la place à Nicolas Sarkozy le lendemain.

9h43. Aliot : l’UMP "va certainement imploser". Louis Aliot, vice-président du FN, a prédit lundi la fin prochaine de l’UMP, après le second tour de l’élection présidentielle, le 6 mai. "Il y a là une force hétérogène, qui à l'intérieur d'elle-même a les idées les plus contradictoires. Elle va très certainement imploser après ces élections. Une recomposition à ce moment-là se fera sur des idées, pas sur des appareils", a-t-il déclaré sur France Info, au lendemain du premier tour de la présidentielle.

9h32. Guaino : "pas de négociation secrète" avec le FN. "Il n'y aura pas entre les deux tours d'accords électoraux, de négociations secrètes, de combinaisons secrètes", a affirmé Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, sur BFMTV.. La plume du président a ensuite menacé du pire en cas de victoire de François Hollande. "Le risque est énorme de refaire le chemin des années 30, avec une crise économique mondiale, qui se transforme en crise sociale et politique mondiale", a-t-il estimé. "Oui, il y a un risque que tout cela finisse en catastrophe".

9h05. Copé : Hollande "a joué l'anguille". Interrogé sur Europe 1, lundi matin, au sujet des trois débats d'entre-deux tours proposés par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, a expliqué que la "crainte" du candidat socialiste était tout à fait fondée. Défendant bec et ongles le président-candidat, le maire de Meaux a estimé que le candidat PS avait "joué l'anguille pendant des mois et des mois". "Soit François Hollande est intarissable sur son projet pour la France, et dans ce cas, il pourrait même faire dix débats, soit il a peur d'affronter Nicolas Sarkozy, qui représente la solidité et l'expérience, et je comprends qu'il craigne de l'affronter", a-t-il poursuivi.

8h51. NKM : Hollande a "peur". La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré lundi que François Hollande avait "peur" de la confrontation avec le président sortant, qui lui a proposé non pas un mais trois débats. "Il a essayé d'esquiver cette confrontation qui est arrivée. Il en a peur. Il veut la réduire au minimum", a déclaré l'ex-ministre sur le plateau de France 2. "Les Français ont droit à plusieurs débats parce qu'il y a de très nombreux sujets", a-t-elle poursuivi, dénonçant "l'argument conservateur" de la tradition qu'utilise François Hollande pour se limiter à un seul débat.

8h35. Ayrault : "un vote de colère". Jean-Marc Ayrault a vu dans le score élevé de Marine Le Pen dimanche lors de l’élection présidentielle "un vote de colère". "Je pense à tous ces milieux ruraux abandonnés, où on a cassé les services publics, on a laissé tomber les gens", a déclaré le député-maire PS de Nantes sur Europe 1. "Il y a les inégalités sociales, le problème du pouvoir d’achat, toutes les promesses qui n’ont pas été tenues. Les gens n’en peuvent plus, et ils ont sanctionné le président de la République. Parce qu’un président sortant qui n’arrive même pas en tête au premier tour, c’est un désaveu cinglant", a-t-il conclu.

8h15. Bertrand : "ils sont au coude à coude." Xavier Bertrand a affirmé lundi qu'il croyait "plus que jamais" à la victoire de Nicolas Sarkozy. "Ils sont au coude à coude", a commenté sur Europe 1 le ministre UMP du Travail en évoquant le président-candidat et François Hollande. "Ce sera une question de dynamique mais aussi de vérité et de dire clairement les différences", a également déclaré Xavier Bertrand.

7h59. Morano et "le manque de courage" de François Hollande. Nadine Morano a profité du refus de François Hollande de débattre à trois reprises avec Nicolas Sarkozy pour le critiquer sur Twitter. "Les socialistes ont fait plusieurs débats pendant leurs primaires mais Hollande refuse 3 débats avec @NicolasSarkozy. Quel manque de courage", écrit la ministre de l'Apprentissage.

7h35. Delanoë : les trois débats, un "caprice". Le maire de Paris a estimé que la volonté de Nicolas Sarkozy de mettre en place trois débats entre les deux tours de l'élection présidentielle relevait d'un "caprice" présidentiel. "C’est un caprice, comme il y en a beaucoup, de M. Sarkozy, qui est un peu en perdition", a estimé Bertrand Delanoë sur Europe 1. "Il dit : 'je veux tout changer, je veux que par rapport aux normes démocratiques, il y ait trois débats, parce que j’ai envie de faire du spectacle'. Or, les Français ont démontré au-delà de tout le spectacle politicien et médiatique qu’il y a pu avoir avant le premier tour, que eux sont dans le sérieux, dans la démocratie. Il y a un débat entre les deux finalistes, c’est normal. Ça se passera de manière tout à fait démocratique."

7h28. Philippot (FN) : "impossible de choisir". Florian Philippot a refusé lundi d'en dire plus sur les consignes de vote de Marine Le Pen pour le second tour. "Marine s'exprimera de manière très claire le 1er mai place de l'Opéra sur cette question-là", a déclaré sur Europe 1 le directeur stratégique de la campagne de Marine Le Pen. "Il est évident que je ne pourrai pas choisir entre Sarkozy et Hollande", a admis le frontiste, ajoutant : "quel est l'intérêt de voter pour des gens qui transfèrent toute la souveraineté à des technocrates non élus et à des banques ?"

7h25. La victoire de la stratégie Buisson. Il n’y aura probablement pas d’appel du pied au centre de la part de Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l’élection présidentielle. Car selon les informations du buzz politique d’Europe 1, c’est la ligne Buisson qui devrait continuer à dicter l’attitude de Nicolas Sarkozy dans la campagne. Le très obscur conseiller de Nicolas Sarkozy était dans le carré des proches à la Mutualité, dimanche soir, où chacun reconnaissait les justes de ses prévisions, sur un FN élevé notamment.

Les thèmes sécurité et immigration devraient donc avoir la part belle dans la campagne de l'entre deux tours. "Les électeurs du FN, il va falloir aller les chercher. Il y a un truc jouable", aurait ainsi lancé Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur.

7h05. Sarkozy en tête en Belgique. Près de 70.000 ressortissants français installés en Belgique étaient eux aussi appelés aux urnes dimanche. Après le dépouillement de 27.000 bulletins de vote, des résultats partiels donnent 31,5% des voix à Nicolas Sarkozy, contre 24,4% à François Hollande.

6h56. Pour le Guardian, la France "en a assez de son président". Pour le quotidien britannique, marqué à gauche, la victoire de François Hollande ne fait guère de doute. The Guardian estime ainsi qu’il faudrait un "miracle" à Nicolas Sarkozy pour l’emporter, face à une "vague de gauche". "Le message de cette élection a été que la France en a assez de son président", résume le journal britannique.

6h21. Sarkozy en Indre-et-Loire, Hollande en Bretagne. Pour le premier jour de la campagne d’entre-deux-tours, Nicolas Sarkozy se rend en Indre-et-Loire. Le président sortant visite à 16 heures une exploitation agricole à Vouvray, avant de tenir une réunion publique à Saint-Cyr-sur-Loire à 18 heures. De son côté, François Hollande se rendra en Bretagne. Il tiendra une réunion publique en plein air devant la mairie de Quimper à 16 heures, puis un meeting à Lorient à 18 heures.

6h07. Voynet tance Cohn-Bendit et Bové. Dominique Voynet n'a pas apprécié que Daniel Cohn-Bendit et José Bové appellent dès dimanche soir, avant même Eva Joly, à voter pour François Hollande. "Dégoûtée que CohnBendit et Bové n'aient pas eu la générosité de laisser à @evajoly la primeur de l'appel à voter pour Hollande #testostérone", écrit l'ex-candidate à la présidentielle. 

6h05. Quand une secrétaire d’Etat égare un discours. Lundi, Nicolas Sarkozy effectuera son premier déplacement d’entre-deux-tours à Vouvray, en Indre-et-Loire. Il sera accueilli par Claude Greff, secrétaire d’Etat  à la Famille, qui a préparé la venue du président sortant. Mais l’ex-députée a commis l’erreur de perdre l’esquisse de son discours d’accueil, et Rue89 a récupéré le document. On peut y lire les "éléments de langage" prévus pour le déplacement présidentiel.

Le premier thème porte sur la solitude de Nicolas Sarkozy. "Ils étaient 9 contre 1. NS a du [sic] se battre seul. Contre eux. Contre les médias. Contre une propagande savamment organisée par la gauche : rumeurs, contre-vérités... rien ne lui a été épargné", peut-on lire sur le document. La deuxième idée force consiste à critiquer François Hollande. "Ce soir, je pose à FH ces questions : Avec qui allez-vous vous allier pour gouverner ? Avec ceux qui vont vous imposer un smic à 1 700 euros et tuer ainsi nos PME ? (…)Qui peut croire que lutter contre les discriminations, c’est accorder le mariage aux homosexuels ?", écrit notamment Claude Greff.

5h41. Le fief des Chirac place Hollande en tête. Dans le village de Sarran, où votent les Chirac, c’est François Hollande qui est arrivé en tête. Le candidat PS a recueilli 33,49% des voix devant 29,72% à Nicolas Sarkozy, qui avait obtenu 42,66% en 2007. François Hollande Hollande a probablement été aidé par la promesse de l'ancien président Jacques Chirac de voter pour lui, même si celui-ci a demandé qu'on mette cette sortie sur le compte de "l'humour corrézien".

5h11. Dupont-Aignan en tête dans sa ville de Yerres. Maire de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan peut se targuer d’être arrivé en tête de l’élection présidentielle dans la commune de l’Essonne. Le candidat de debout la République a en effet obtenu 24,88 des suffrages exprimés, contre 24,48% à François Hollande. Nicolas Sarkozy est sous la barre des 20% (19,53%), alors que Marien Le Pen a recueilli 11,61%.

4h29. Hollande en tête chez Copé et NKM. Le candidat socialiste est arrivé en tête dans plusieurs villes dirigées par des ténors de l'UMP. C'est notamment vrai à Meaux, dont Jean-François Copé est le député-maire. François Hollande y arrive en tête avec 33,03%, devant Nicolas Sarkozy (26,98%) et Marine Le Pen (17,72%). A Longjumeau, dans l'Essonne, ville dont Nathalie Kosciusko-Morizet est la maire, la candidat socialiste est arrivé en tête avec 32,51%.

4h00. La presse y voit "un air de 21 avril". La troisième place de Marine Le Pen et son score record donne "un air du 21 avril" au premier tour de la présidentielle, pour les éditorialistes de la presse nationale et régionale qui soulignent aussi la première place de François Hollande et la forte mobilisation des électeurs. "Une fois encore, au lendemain du premier tour d'une élection présidentielle, la France républicaine se réveille avec une vague gueule de bois", constate Jean-Francis Pécresse dans Les Echos en faisant référence au score de Marine Le Pen (18%) dont "l'ombre planera sur la campagne du second tour".

Pour Nicolas Demorand dans Libération, "jamais l'extrême droite n'a été aussi forte en France. Ce qui donne à ce premier tour un air de 21 avril, pas aussi tragique qu'il y a dix ans, mais tout aussi inquiétant". "Le Front de gauche avait senti le danger et, seul parmi les grandes formations politiques, avait désigné le Front national comme son ennemi" assène Patrick Apel-Muller dans l'Humanité. Etienne Mougeotte, de son côté dans Le Figaro, après avoir constaté que "François Hollande aborde donc en tête la dernière ligne droite de l'élection présidentielle", veut croire que "c'est un avantage certain mais qui n'est pas décisif compte tenu du score décevant de Jean-Luc Mélenchon".

3h30. François Hollande est rentré chez lui. Selon BFM TV, le candidat socialiste est rentré à son domicile parisien peu après 3h après avoir rédigé sa profession de foi à son QG. François Hollande a évoqué en sortant une victoire "proche" qui n'est plus qu'"à quelques jours".

3h00. Le candidat socialiste en tête à Paris.  Scénario inédit pour un candidat de gauche à la présidentielle. François Hollande est est arrivé en tête à Paris (34,83%), devant Nicolas Sarkozy (32,19%). A noter que Marine Le Pen a "seulement" recueilli 6,20% des voix. Dans la capitale, la droite a jusqu'à présent toujours été en tête lors des présidentielles sous la Ve République. C'est sans "précédent", s'est réjoui le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, en saluant la performance du candidat PS à l'Elysée.

2h50. Hollande longe l'Elysée. Selon l'envoyé spécial d'Europe 1 Xavier Yvon, le cortège du candidat socialiste a longé l'Elysée avant d'arriver à son QG parisien. 

Regarder l'arrivée de François Hollande à son QG :

2h38. Marseille choisit le candidat socialiste. Le candidat du PS François Hollande s'est classé en tête du premier tour à Marseille, ce qui constitue une première pour les socialistes au moins depuis le scrutin de 1974 dans la deuxième ville de France. François Hollande a obtenu 28,05% des suffrages, devançant Nicolas Sarkozy (26,93%) et Marine Le Pen (21,22%).

. Voici la totalisation nationale établie lundi à 2h09 par le ministère de l'Intérieur : le candidat PS François Hollande arrive en tête du premier tour de la présidentielle dimanche avec 28,63% des voix, soit un point et demi de plus que le président sortant Nicolas Sarkozy (27,08%), tandis que Marine Le Pen (FN) obtient 18,01%, selon des résultats quasi complets. D'après les chiffres officiels fournis après 02H00 par le ministère de l'Intérieur, qui portent sur 45,2 millions d'inscrits --seuls manquent les votes des Français de l'étranger--, le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon enregistre pour sa part 11,13%, suivi de François Bayrou.

>> 1er tour : qui a voté pour qui ? C'est par ici.

2h10. Les Hauts-de-Seine restent fidèles à Sarkozy. Nicolas Sarkozy est arrivé sans surprise en tête dimanche au premier tour de l'élection présidentielle dans les Hauts-de-Seine, son département d'origine traditionnellement ancré à droite, où le socialiste François Hollande le suit à moins de 5 points. Nicolas Sarkozy a rassemblé 34,97% des suffrages exprimés, contre 30,16% pour François Hollande, un écart qui se réduit fortement par rapport à la dernière présidentielle. En 2007 Nicolas Sarkozy avait obtenu 38,27% des voix.

1h50. Ambiance à Tulle à l'annonce des résultats. Le portail vidéo de la campagne de François Hollande a diffusé une vidéo sur laquelle on peut voir l'euphorie des militants lorsqu'ils découvrent les résultats du premier tour.

Ambiance à Tulle à l'annonce des résultats de F...par francoishollande

1h25. La joie des militants FN. A l'annonce des résultats, les électeurs de Marine Le Pen présents au QG de campagne de la candidate ne peuvent cacher leur satisfaction. 

. Selon les chiffres établis dimanche à 1h07 par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 28,56% des voix, devant Nicolas Sarkozy (27,07%). Marine Le Pen enregistre, elle, 18,12% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (11,10%) et François Bayrou (9,11%). Enfin, Eva Joly obtient 2,26% des suffrages, suivie par Nicolas Dupont-Aignan (1,81%), Philippe Poutou (1,16%), Nathalie Arthaud (0,57%) et Jacques Cheminade (0,25%).

1h18. Pyrénées-Atlantiques : Bayrou s'effondre. Le candidat du MoDem s'est effondré dans son propre fief des Pyrénées-Atlantiques, avec 15,67% des suffrages au premier tour contre 29,6% en 2007, victime de la montée des extrêmes et du succès du socialiste François Hollande (29,92%).

A VOIR SUR LE JDD - NKM : "voilà la batterie, c'est de la part de Nico..."

01h07. Apparu renvoie Hollande aux débats de la primaire. Le ministre du Logement Benoist Apparu a raillé sur Twitter le refus du candidat socialiste d'organiser trois débats de l'entre-deux-tours comme l'a proposé Nicolas Sarkozy.

#hollande2012 refuse 3 débats pour l'élection présidentielle alors qu il avait accepté 3 débats pour la primaire #PS !Apr 22 via Twitter for iPhoneFavoriteRetweetReply

00h49. Hollande attendu à son QG. François Hollande était attendu à son QG de campagne à Paris lundi vers 1 heure, afin de travailler sur sa profession de foi pour le second tour. Le candidat socialiste, qui rentrait de Corrèze, a atterri à l'aéroport du Bourget peu après 0h30. Il devait ensuite se rendre à son QG du 59 avenue de Ségur (VIIe arrondissement). Plusieurs proches l'y attendaient pour travailler sur cette profession de foi. Pierre Moscovici, directeur de campagne, est d'ores et déjà arrivé au QG. La profession de foi doit être prête lundi à 4 heures du matin. L'impression de ce texte doit commencer lundi avant d'être livré aux préfectures puis envoyé aux 44 millions d'électeurs.

. D'après les derniers chiffres établis dimanche par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 28,44% des voix, devant Nicolas Sarkozy (27,05%). Marine Le Pen enregistre, elle, 18,27% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (11,05%) et François Bayrou (9,14%). Enfin, Eva Joly obtient 2,26% des suffrages, devant Nicolas Dupont-Aignan (1,81%), Philippe Poutou (1,17%), Nathalie Arthaud (0,57%) et Jacques Cheminade (0,25%).

00h22. Le Limousin derrière François Hollande. Le candidat socialiste François Hollande est arrivé nettement en tête du premier tour dans les trois départements du Limousin, la Haute-Vienne, la Creuse, et surtout son fief de Corrèze. François Hollande recueille 38,03% des suffrages sur l'ensemble de la région, pratiquement le double de Nicolas Sarkozy (20,85%).

00h20. Le Pen deuxième en Corse. La candidate du FN a créé la surprise dimanche au premier tour de l'élection présidentielle en Corse en arrivant deuxième derrière Nicolas Sarkozy et devançant de justesse François Hollande.Dans une île nettement marquée à droite au soir du premier tour, après avoir basculé à gauche aux élections territoriales de 2010, Marine Le Pen a obtenu 24,38% des voix derrière le président sortant (31,40%) et devant François Hollande (24,27%).

Marine Le Pen, 930

© REUTERS

A VOIR SUR LE JDD - Jack Lang : "la bataille sera dure"

. Selon les chiffres établis dimanche à 23h56 par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 28,41% des voix, devant Nicolas Sarkozy (27,01%). Marine Le Pen enregistre, elle, 18,33% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (11,04%) et François Bayrou (9,15%). Enfin, Eva Joly obtient 2,25% des suffrages. Elle devance Nicolas Dupont-Aignan (1,81%), Philippe Poutou (1,17%), Nathalie Arthaud (0,58%) et Jacques Cheminade (0,25%).

00h09. "La gauche reste minoritaire". Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a insisté dimanche soir sur "le faible écart entre les résultats" des candidats UMP Nicolas Sarkozy et PS François Hollande, ajoutant que la gauche reste "minoritaire au second tour".

00h00. Sur quoi titre la presse ? Jetez un coup d'oeil aux Unes de Libération et du Figaro.

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© DR

DIMANCHE

>> Résultats, déclarations et autres temps forts de la soirée du premier tour, c'est par ici.

 

Selon les derniers chiffres établis par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 28,29% des voix, devant Nicolas Sarkozy (27,02%). Marine Le Pen enregistre, elle, 18,48% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (10,97%) et François Bayrou (9,17%).

Enfin, Eva Joly obtient 2,23% des suffrages, suivie par Nicolas Dupont-Aignan (1,82%), Philippe Poutou (1,18%), Nathalie Arthaud (0,58%) et Jacques Cheminade (0,25%).

 23h35. Pour Yves Jégo, Hollande a la "trouille". Pour l'ex-ministre de François Fillon, pas de doute : si François Hollande refuse la proposition de Nicolas Sarkozy d'organiser trois débats dans l'entre-deux tours, c'est que le socialiste a la "trouille".  

RT @zouki55: @yvesjego@Nicolassarkozy@fhollande C'est fait il ne veut rien savoir de 3 débats... la trouilleApr 22 via EchofonFavoriteRetweetReply

23h30. Pour Hollande, Sarkozy "utilisera la peur". François Hollande a déclaré que Nicolas Sarkozy, "en très grande difficulté", risquait d'utiliser, d'ici au second tour de la présidentielle qui les opposera le 6 mai, "tous les leviers de la peur", dimanche soir devant des journalistes. "Comme il est en très grande difficulté, je ne doute pas qu'il utilisera tous les leviers de la peur", a-t-il dit, alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Paris à l'aéroport de Brives.

23h28. Le Pen en tête dans le Gard. La candidate Front national Marine Le Pen est arrivée en tête du premier tour de l'élection présidentielle dans le département du Gard avec 25,51% des suffrages. Dans ce département où l'extrême droite a régulièrement réalisé de bons scores, Marine Le Pen a obtenu 106.646 voix et devance Nicolas Sarkozy, qui totalise 24,86% des suffrages et François Hollande, qui a obtenu 24,11%.

23h26. La presse allemande évoque "un vote de colère". Les journaux allemands ont vu "un vote de colère" dans le résultat du premier tour de l'élection présidentielle française, dimanche, soulignant unanimement le score de Marine Le Pen et, dans une moindre mesure, de Jean-Luc Mélenchon. C'est l'hebdomadaire allemand Der Spiegelqui utilise l'expression en gros titre sur son site Internet dimanche soir, voyant dans le résultat du premier tour le signe que "les Français sont frustrés à la vue de l'état de leur pays et en colère contre leur Président Nicolas Sarkozy".

LA QUESTION DU JOUR - Nicolas Sarkozy a demandé la tenue de trois débats avec François Hollande. Ce-dernier a refusé. A tort ou à raison ?

 

 

Selon les chiffres établis dimanche à 22h25 par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 28,10%% des voix, devant Nicolas Sarkozy (26,98%). Marine Le Pen enregistre, elle, 18,76% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (10,89%) et François Bayrou (9,19%). Enfin, Eva Joly obtient 2,19% des suffrages. Nicolas Dupont-Aignan est à 1,84%, Philippe Poutou 1,20%, Nathalie Arthaud 0,60%, et Jacques Cheminade à 0,25%. 

23h10. Poutou perd en voix mais gagne en popularité.Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ne récolte que 1,2% des suffrages, contre les 4,25% glanés par Olivier Besancenot en 2007. Il a finalement payé au prix fort son manque de notoriété et son sa méconnaissance du milieu politique. Toutefois, les militants présents à son QG dimanche soir estiment que son message "révolutionnaire" et "anticapitaliste" est passé.

REPORTAGE LE JDD - Poutou perd en voix mais gagne en popularité

>> Pour un résumé en 3 minutes chrono des dernières informations de la soirée, c'est par ici.

REPORTAGE LE JDD - Au MoDem,"on a honte pour la France"

23h00. Eric Besson croit lui aussi que rien n'est perdu pour Sarkozy. Sur son compte twitter, le ministre de l'Industrie considère que "le match va être serré" entre François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Le match va être serré. Deuxième mi-temps très intéressante en perspective. C'est jouable pour NS.Apr 22 via Twitter for iPhoneFavoriteRetweetReply

22h55. Pour Tapie, Sarkozy "peut encore gagner". Sur France 2, Bernard Tapie a estimé que le président-candidat "peut encore gagner". Ce ne sont pas les consignes des candidats qui, selon lui, vont compter, mais le débat de l'entre-deux tours. 

22h40. Combat des chefs sur France 2. "Comme Sarkozy n'a pas de projet, vous ne parlez que du nôtre." Alors que Jean-François Copé, secrétaire de national de l'UMP, taclait sur France 2 Martine Aubry sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, proposé par François Hollande, la maire de Lille a critiqué le bilan de Nicolas Sarkozy. Du fort taux de chômage à la faible croissance en passant par la casse du service publique, elle a énuméré les maux de la France… sans jamais parler du thème mis sur la table par Jean-François Copé.

22h34. Rama Yade invente le "précariat". Sur France 2, l'ancienne secrétaire d'Etat déclare : "les Français s'inquiètent du chômage, du précariat qui règne dans la société". 

 

Selon les chiffres établis dimanche à 21h59 par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 27,90% des voix, devant Nicolas Sarkozy (26,68%). Marine Le Pen enregistre, elle, 19,30% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (10,84%) et François Bayrou (9,19%). Enfin, Eva Joly obtient 2,11% des suffrages, suivie par Nicolas Dupont-Aignan (1,88%), Philippe Poutou (1,24%), Nathalie Arthaud (0,62%) et Jacques Cheminade (0,25%).

22h15. Vif échange entre NKM et Aubry. Martine Aubry et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont écharpées sur France 2 au sujet de la tenue de trois débats entre les deux tours, proposée par Nicolas Sarkozy. "François Hollande esquive depuis des mois la confrontation", a accusé la porte-parole de Nicolas Sarkozy. Ce à quoi Martine Aubry a répliqué : "Nous allons à la rencontre des Français. François Hollande est tous les jours sur le terrain", qualifiant la proposition du chef de l'Etat d'électoraliste. >> A voir sur Le Lab.

22h05. Débat sur le débat. "Il y a une tradition dans le débat présidentiel depuis longtemps, c'est un débat", a réagi dimanche sur Europe 1 Stéphane Le Foll, responsable de l'organisation de la campagne de François Hollande. Nicolas Sarkozy en a proposé trois dimanche soir. "Vous voulez la tradition quand cela vous arrange, le changement quand cela vous arrange", lui a répondu sur Europe 1 Rachida Dati.

François Hollande, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, battrait Nicolas Sarkozy au second tour, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Europe 1, Paris Match et Public Sénat. Le candidat socialiste est crédité de 54,5% d'intentions de vote, contre 45,5% à son adversaire Nicolas Sarkozy.

>> Pour un résumé en 3 minutes chrono des dernières informations de la soirée, c'est par ici.

21h47. Un "score d'échec" pour le NPA. Pierre-François Grond, ancien bras droit d'Olivier Besancenot et membre du courant "unitaire" du NPA Gauche anticapitaliste favorable à un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, a jugé dimanche que le résultat de Philippe Poutou était un "score d'échec".

A VOIR SUR LE JDD - Le jour de gloire de Marine Le Pen 

Depuis la Mutualité à Paris, le président-candidat a déclaré dimanche soir : "Tout doit être débattu, sans hypocrisie, c'est pourquoi je propose que 3 débats soient organisés" dans l'entre-deux tours (le candidat socialiste a déjà fait savoir qu'il refusait, nldr). "Les Français ont le droit à la vérité et à la clarté. Nul ne peut se dérober. Je vais aller à votre rencontre, je préciserai encore mes engagements, j'y consacrerai toute l'énergie dont je suis capable", a-t-il poursuivi devant un public qui n'a cessé de scander : "on va gagner".

  A VOIR SUR PARIS MATCH - la soirée électorale en images

21h40. Querelle de slogans sur France 2. Le socialiste Laurent Fabius et le ministre du travail Xavier Bertrand ont chacun taclé le slogan du candidat adverse, sur le plateau de France 2. "Le changement, le changement. Pour qu'il y ait changement il faut des réformes. J'ai lu le programme de François Hollande, dont vous ne parlez pas. Avec vous il n'y a pas de lutte contre les fraudes, les cotisations retraites vont augmenter. Vous ne le dites pas ça" a attaqué le ministre. Ce à quoi Laurent Fabius a répliqué : "Vous prônez la France forte mais avec vous c'est la France affaiblie. Il n'y a qu'à voir votre bilan".

A VOIR SUR LE JDD - Hollande-Sarkozy, récit croisé de leur campagne

21h30. Duflot remercie les électeurs d'Eva Joly. Sur son compte Twitter, la ptronne d'Europe Ecologie Les-Verts a adressé un message aux électeurs d'Eva Joly.

21h24. Collard : "le FN doit changer de nom". "Je ne tolérerai plus que quiconque traite un électeur du FN de fasciste", s'est énervé le président du comité de soutien à Marine le Pen, Gilbert Collard, sur le plateau de France 2, s'adressant notamment à Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, le Front national doit "changer de nom" pour éviter tout amalgame.

"Ce soir, je deviens par le vote des Français le candidat de toutes les forces qui veulent clore une page et en ouvrir une autre", a estimé François Hollande dimanche soir. Depuis son fief à Tulle, le candidat socialiste s'est dit être le "mieux placé pour devenir le prochain président". François Hollande a ajouté : "grâce à vous, ce soir, le changement est désormais en marche, et rien, je dis bien rien, ne l'arrêtera."

21h15. Quand Copé inclut le FN dans "la droite au sens large". "Si on fait le calcul, cela donne 42% pour la gauche, 48% pour la droite, prise au sens large. Bien sûr, je sors Bayrou qui est au milieu", a déclaré le patron de l'UMP dimanche sur TF1. >> A voir sur Le Lab.

"L'inquiétude sur la situation du pays est brûlante. L'extrême droite à 20% en France en 2012, c'est la gravité de la crise étendue devant tous. Notre score est au-dessous de nos attentes. (...). Je vais m'adresser aux deux candidats sélectionnés pour le second tour, écouter leur réponse et je prendrai mes responsabilités", a indiqué le candidat du MoDem dimanche soir. 

>> Présidentielle/1er tour : L'essentiel de 21h, c'est par ici.

21h00. "Le match est très ouvert". "Le match est très ouvert pour le deuxième tour et ce qui compte, c'est le 6 mai soir. Maintenant, c'est projet contre projet, c'est la fin de l'esquive", a réagi dimanche sur Europe 1 Luc Chatel, ministre de l'Education nationale.

Dans sa déclaration dimanche soir, la candidate FN s'est félicitée : "les Français avec honneur, courage et dignité se sont invités ce soir contre tout attente à la table des élites. Ce premier tour n'est pas une fin en soi, mais le commencement d'un vaste rassemblement des patriotes de droite, de gauche, des amoureux de la France et des défenseurs de son identité". "Nous sommes désormais la seule et véritable opposition à la gauche ultralibérale, laxiste et libertaire", a-t-elle par ailleurs avancé, ajoutant : "quoiqu'il puisse arriver dans les 15 jours à venir, la bataille de France ne fait que commencer". Elle n'a donné aucune consigne de vote mais assure qu'elle donnera le premier mai sa position pour le second tour.

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© REUTERS

. Selon les chiffres établis dimanche à 21h06 par le ministère de l'Intérieur, François Hollande est crédité de 27,69% des voix, devant Nicolas Sarkozy (26,65%). Marine Le Pen enregistre, elle, 19,62% des voix, suivie par Jean-Luc Mélenchon (10,68%) et François Bayrou (9,22%). Enfin, Eva Joly obtient 2,05% des suffrages, suivie par Nicolas Dupont-Aignan (1,93%), Philippe Poutou (1,27%), Nathalie Arthaud (0,64%) et Jacques Cheminade (0,25%).

20h55. Pour Philippot (FN), Le Pen "devient la chef de l'opposition". "Je crois que ce soir Marine Le Pen devient la chef de l'opposition, parce qu'il me semble que Nicolas Sarkozy a perdu cette élection, il a beaucoup trop trahi son électorat. Et Marine Le Pen, elle, sera là demain, alors que Nicolas Sarkozy dit 'si je perds, je m'en vais'", a déclaré le directeur de campagne de Marine Le Pen.

20h54. "Très régulièrement le candidat en tête ne gagne pas". L'ancien ministre UMP Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, a assuré dimanche soir que "très régulièrement le candidat en tête ne gagne pas". "Ce qui s'est produit très régulièrement, c'est que le candidat qui est arrivé en tête ne gagne pas", a-t-il déclaré. "Jusqu'à la dernière minute il faut se battre", a-t-il insisté.

REPORTAGE LE JDD - Les militants UMP entre espoir et déception

20h45. Rien "n'est joué", selon Morin. Hervé Morin, le président du Nouveau Centre qui avait choisi de soutenir Sarkozy, a rappelé qu'aucune élection n'était "jouée d'avance" et a fustigé le "Pacs" que le candidat socialiste allait devoir conclure avec le reste de la gauche, à l'issue du premier tour de la présidentielle.

20h44. Douste-Blazy : pas de consigne de Bayrou. L'ex-ministre Philippe Douste-Blazy, soutien de François Bayrou, a indiqué dimanche sur France 2 que le centriste ne donnerait "probablement pas" de consigne de vote pour le second tour "avant le face à face" télévisé entre François Hollande et Nicolas Sarkozy.

20h39. Baylet voit "un signal fort pour la gauche". Le président du Parti radical de gauche (PRG), voit dans les estimations du premier tour de la présidentielle "un signal fort pour la gauche et le changement".

>> Les résultats du premier tour de la présidentielle résumés en 3 minutes chrono, c'est par ici. 

Revivez l'annonce des résultats en direct : 

Ce premier tour témoigne de la diversité française, et tous les votes doivent être respectés. Ce soir, rien n'est joué. Ce second tour est celui du choix décisif. La crise des dettes n'est pas finie, ce qui signifie que nous n'avons pas le droit à l'erreur. Ceux qui promettent tout et trop se trompent", a par ailleurs prévenu le Premier ministre dimanche soir. 

20h23. "Sarkozy a perdu", pour Jean-Marie Le Pen. "Je pense que Sarkozy est battu". Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a jugé dimanche sur France 2 que le président sortant Nicolas "Sarkozy a perdu", anticipant sur les résultats du second tour.

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© CAPTURE D'ECRAN FRANCE 2

20h20. Cohn-Bendit et Bové appellent à voter Hollande. Les députés européens EELV Daniel Cohn-Bendit et José Bové ont appelé dimanche à voter pour François Hollande au 2e tour de la présidentielle, dans un "Appel des écologistes à voter François Hollande".

20h20. "Tout est possible". "Tout est possible pour ce deuxième tour car le bloc de gauche plafonne à 43%", a estimé dimanche soir sur Europe 1 Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

. Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, a appelé dimanche ses partisans à se mobiliser pour battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour, estimant que sa formation tenait en ses mains la clé du résultat final. "Je vous appelle à vous retrouver le 6 mai pour battre Sarkozy", a-t-il lancé de la place de Stalingrad où étaient réunis ses partisans.

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© REUTERS

20H18. Chevènement appelle au rassemblement. Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement a plaidé dimanche pour un rassemblement de "toutes les forces" derrière le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, en tête du premier tour selon des estimations, "pour sortir le sortant" Nicolas Sarkozy.

20h15. "Il faut aujourd'hui parler à tous". "C'est la première fois que le candidat socialiste s'opposant à un président sortant candidat est en tête", a réagi dimanche soir sur Europe 1 Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande. "C'est une satisfaction et en même temps, c'est une mobilisation car toute campagne électorale de deuxième tour est la poursuite campagne", a indiqué l'ancien ministre de l'Economie. "Il faut aujourd'hui parler à tous", a estimé Michel Sapin.

20h11. Enquête judiciaire sur la diffusion anticipée d'estimations. Le parquet de Paris a annoncé dimanche avoir ouvert une enquête sur la publication d'estimations de résultats de la présidentielle avant l'heure légale de 20 heures. L'enquête, confiée à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), vise deux médias belges, un média suisse, un site Internet basé en Nouvelle Zélande et un journaliste belge qui aurait envoyé les estimations par tweet, a précisé le parquet de Paris.

 Depuis le Bataclan à Paris, la candidate Europe Ecologie-Les Verts Eva Joly,a appelé ses partisans à se rassembler autour de François Hollande pour le second tour de l'élection présidentielle. Elle a appelé ses électeurs à "tout faire pour que notre pays sorte du sarkozysme". Eva Joly a ensuite déclaré : "le score du FN est une tache indélébile sur les valeurs de notre démocratie, une menace pour la République, un avertissement que chaque responsable politique doit entendre. Je veux dire aux électeurs qui se sont laissés tenter par le vote FN qu'ils se trompent de colère."

Ecoutez l'intervention d'Eva Joly :

20h10. Sarkozy est un "président désavoué". Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste, a jugé dimanche que "Nicolas Sarkozy est un président désavoué et un candidat isolé". "C'est un homme seul. Il ne dispose de pratiquement aucune réserve de voix pour le second tour. A gauche, il y a une dynamique collective. Elle va et elle doit maintenant afficher son unité", a déclaré Harlem Désir.

>> EN DIRECT DE TULLE. 20h00 - Explosion de joie des socialistes. "On a entendu une immense explosion de joie ici", commente l'envoyée spéciale d'Europe 1 Camille Langlade. Des 'François président' ont fusé pendant plusieurs minutes. 

 

Les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle placent le candidat socialiste François Hollande en tête avec 29,00% des voix. Le président sortant Nicolas Sarkozy recueille de son côté 24,4% des suffrages. Marine Le Pen arrive en troisième position. La candidate du Front national totalise 20,01% des voix. Un score historique pour le parti frontiste. En 2007, le candidat Jean-Marie Le Pen avait seulement recueilli 10,44% des voix, et 16,86% en 2002.

Jean-Luc Mélenchon recueille 11,9 % des suffrages au premier tour de la présidentielle. Le candidat du Modem, François Bayrou, cumule quant à lui à 8,6 % des voix. Un score bien en deçà de ses résultats de 2007, où il cumulait 18,57% des suffrages. La candidate d'Europe-Ecologie-les Verts recueille 1,9% des suffrages, elle est suivie de près par Nicolas Dupont-Aignan qui totalise 1,09% des voix, vient ensuite Philippe Poutou, du Nouveau parti anti-capitaliste qui est à 1,2% des voix, puis de Nathalie Arthaud, du Parti communiste, à 0,7% et enfin jacques Cheminade à 0,3%

La Commission des sondages a annoncé dimanche avoir saisi le parquet de Paris de la publication d'estimations de résultats de la présidentielle avant l'heure légale de 20 heures. "Il y a des faits qui nous paraissent délictueux", a déclaré le secrétaire de la commission, Jean-François Pillon, précisant que ces "faits délictueux" concernent à la fois "des particuliers" et "des entreprises de presse". Interrogé, le parquet de Paris n'a pas immédiatement confirmé avoir été saisi.

19h45. Une déclaration de 5 à 10 minutes pour Hollande. La déclaration du candidat socialiste est prévue à 20h30 depuis son fief de Tulle. Il s'agira d'une déclaration courte d'une durée de 5 à 10 minutes, selon les informations recueillies par Europe 1.

19h30. Des électeurs en colère à Lille et à Monaco. Mauvaise surprise à Lille. Selon La Voix du Nord, de nombreux Lillois ont appris dimanche qu'ils étaient radiés des listes électorales. D'après la mairie, la faute en revient aux listing de l'INSEE sur lequel le service élection se base pour dresser ses listes. A Monaco, alors que les bureaux de vote fermaient à 18 heures, certains électeurs n'ont pu voter en raison de files d'attente trop longues, rapporte MonacoMatin

19h15 : Arrivée de plusieurs ministres à l'Elysée. Plusieurs ministres, ainsi que le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, sont actuellement réunis à l'Elysée autour du président-candidat Nicolas Sarkozy, à moins d'une heure de la proclamation officielle des résultats du 1er tour. Le Premier ministre François Fillon est également présent. Sont arrivés à l'Elysée Alain Juppé, François Baroin, Christian Jacob, Bruno Le Maire, Nadine Morano. Rachida Dati a aussi fait le déplacement.

19h10 : Jack Lang est arrivé à Solférino. Dernier ténor du PS arrivé au siège du PS, le député socialiste Jack Lang.

 19h02 : Libération dit non à la publication des résultats avant 20 heures.Libération a publié un message du directeur de leur rédaction, Nicolas Demorand, expliquant pourquoi le site ne publiera pas les premières estimations avant 20 heures : "Le risque encouru est au minimum de 375.000 euros pour une entreprise de presse, sans parler d’autres conséquences économiques, réelles et sérieuses, qui fragiliseraient Libération. L’ensemble de ces sommes nous semble disproportionné par rapport à l’intérêt d’une information rendue publique à 20 heures."

18h57 : Les soutiens de Hollande arrivent à Solférino. Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et Lionel Jospin sont arrivés au QG de François Hollande. Les militants et les badauds attendent dehors.

18h50 : L'évolution du taux d'abstention depuis 1965. Entre 1965 et 2007, le taux d'abstention moyen s'élevait à 19,64%, indique FTVi. Cette année, le taux d'abstention devrait atteindre un peu plus que la moyenne historique, soit 19,7%, selon Ipsos

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Après sa déclaration prévue à 20h30 depuis son fief de Tulle, François Hollande doit s'envoler en avion privé depuis Brive-La-Gaillarde pour Paris, vers 22h30. Selon les informations d'Europe 1, le candidat socialiste devrait ensuite se rendre au QG du parti, à Solférino, pour saluer les militants.

18h36 : François Bayrou dans l'attente. Le candidat centriste a confié à nos confrère de Paris Match : "Ce n'est pas le meilleur moment de la vie que d'attendre les résultats".

18h30 : Paroles d'électeurs. Quelques minutes après la fermeture de la majorité des bureaux de vote, voici un reportage de France Télévision sur les électeurs qui se sont déplacés aujourd'hui. Entre ceux qui votaient pour la première fois, ceux venus en famille, ceux qui sont un rien désillusionnés, les avis sur cette élection divergent. Pour rappel, 45 millions d'électeurs étaient attendus dans les bureaux de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle.

La première secrétaire du Parti socialiste, veut définir la ligne officielle avant les résultats du premier tour de la présidentielle.

18h20 : Les soutiens de Marine le Pen se regroupe à la salle Equinoxe. Gilbert Collard et Bruno Gollnisch sont arrivés à la salle Equinoxe, le GQ de campagne de Marine Le Pen. La candidate frontiste s'est aussitôt mise à l'écart avec ses proches, dans une salle à l'abri des nombreuses caméras et micros. L'ambiance est dans la retenue selon plusieurs journalistes sur place. Louis Aliot, Florian Philippot et Steve Briois, trois des piliers du parti, sont attendus sur les différents plateaux de télévision.

Selon des informations de Paris Match, Marine Le Pen se montre détendue. Sa sœur Yann, qui a pris un café avec Marine Le Pen ce matin, confie que la présidente du FN est "d'une grande 'coolitude'" et affiche "le calme du capitaine.

18h15 : La salle de la Mutualité, où Nicolas Sarkozy doit prononcer son discours, se remplit. Selon une journaliste des Inrocks, les journalistes et les militants arrivent dans la salle avant l'arrivée du président-candidat.

18h10 : Quelles peuvent être les conséquences de ce couac ? Les anciens expatriés ont la possibilité de saisir la justice. Dans ce cas, si l'écart entre le deuxième et le troisième candidat est extrêmement faible au premier tour de la présidentielle, une annulation du scrutin pourrait alors être prononcée, rapporte FTVi.

Le Quai d'Orsay était assailli dimanche de "milliers de demandes" d'anciens expatriés ne s'étant pas radiés dans les consulats au moment de leur retour en France et ne pouvant voter à la présidentielle. Le ministère s'est toutefois déclaré confiant pour qu'ils le fassent d'ici 20h. Après vérification, rédaction d'une lettre sur l'honneur, ces Français devraient en effet pouvoir voter d'ici 20h, a-t-on ajouté au Quai d'Orsay.

17h55 : Les journalistes attendent l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la Mutualité. Le président-candidat a convoqué ses troupes aux alentours de 18 heures avant la proclamation officielle des résultats, dimanche à 20 heures.

Selon le journaliste du Monde, Eric Nunès, les journalistes font la queue pour attendre Nicolas Sarkozy.

17h50 : Le collectif AC le feu sur le terrain pour mobiliser les électeurs. Le collectif qui se bat contre l'abstention est allé à la rencontre des habitants de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, pour leur rappeler l'importance de voter.

REPORTAGE LE JDD - AC le feu, sur le terrain contre l'abstention

17h45 : Certains électeurs renoncent à voter en Seine-et-Marne. En raison d'une affluence record dans certains bureaux de vote du département, des électeurs ont fait demi-tour, préférant s'abstenir de voter. "Il n’y a jamais eu autant d’affluence, même pour la présidentielle de 2007", abonde Jean-François Oneto, le maire UMP de Ozoir-la-Ferrière, à une journaliste du Parisien.

17h40 : Le vote des principaux candidats en images.

Les images de Nicolas Sarkozy et François Hollande en train de voter :

Les images de Jean-Luc Mélenchon et Marine le Pen en train de voter :

François Bayrou et Eva Joly en train de voter :

Poutou, Cheminade, Arthaud et Dupont-Aignan ont voté :

17h35 : Des difficultés pour voter dans le Val d'Oise. Certains électeurs du département se sont vus refuser le droit de voter pour le premier tour de la présidentielle. D’après des informations du Parisien, il s’agirait de citoyens encore inscrits sur les listes électorales à l’étranger mais qui étaient revenus vivre dans le Val d’Oise.

17h30 : Top 3 des départements les plus mobilisés à 17 heures. Selon les premières estimations du ministère de l'Intérieur, dont Europe 1 a eu connaissance, les trois départements à s'être le plus mobilisés au premier tour de la présidentielle à 17 heures sont : le Cantal avec un taux de participation de 79,29%, l’Ariège (79,28%) et la Dordogne (78,06%).

17h20 : Top 3 des départements les plus abstentionnistes à 17 heures. Selon les premières estimations du ministère de l'Intérieur, dont Europe 1 a eu connaissance, les trois départements à s'être le moins mobilisés au premier tour de la présidentielle à 17 heures sont : Paris avec 59,07% de taux de participation, le Val-d'Oise (59,08%) et la Seine-Saint-Denis (59,90%).

Selon les estimations de l'institut de sondage Ifop, le taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle devrait atteindre 80% à 20 heures, soit un taux d’abstention de 20%.

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Le taux de participation  est en baisse par rapport à 2007. 70,59% des électeurs se sont déplacés dimanche à 17h00, en métropole, au premier tour de l'élection présidentielle, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre en baisse par rapport aux 73,87% enregistrés au premier tour de 2007 à la même heure. Le taux de participation final avait été de 83,77% au premier tour il y a cinq ans, soit 16,23% d'abstention.

16h55 : Importante file d'attente en Italie. Sur Twitter, une internaute parle de près d'une heure et demi d'attente pour voter à Rome. Pour les 7.000 français résidents dans la capitale italienne, il n'y aurait que six bureaux de vote ouvert.

16h45 : VIDÉO - Forte affluence à Londres. Nous vous parlions plus tôt dans ce live de la forte mobilisation dans les bureaux de vote de Londres. Voici un reportage du Monde qui en atteste :

Souvent qualifiée de "sixième ville française", Londres compte entre 300.000 et 350.000 résidents français. Sur Twitter, un internaute envoie une photo d'une longue file d'attente dans un bureau de vote de la capitale britannique.

16h25 : Cécile Duflot a voté après plusieurs minutes de queue. La secrétaire nationale d'EELV et soutien d'Eva Joly, a voté dimanche en milieu d'après-midi dans une école primaire du XIe arrondissement de Paris. C'est la première fois que l'élue de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, vote dans la capitale. "C'est une nouvelle étape", a-t-elle déclaré.

16h00 : Dominique Strauss-Kahn a voté dans la discrétion. L'ancien patron du Fonds monétaire international a voté dimanche à l'école élémentaire Marcel Lelong de Sarcelles, dans le Val-d'Oise. DSK, souriant et rasé de près, a voté peu après 11h30 dans un bureau de vote de cette école situé à proximité de l'Hôtel de ville. L'ancien maire de Sarcelles est reparti sans faire de déclaration par une porte dérobée.

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15h57 : Sarkozy va réunir les siens à l'Elysée. Le président-candidat a convoqué ses troupes aux alentours de 18 heures avant la proclamation officielle des résultats, dimanche à 20 heures. Sa porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, son directeur sa campagne, Guillaume Lambert, mais aussi son conseiller en communication Franck Louvrier.

15h25 : Zoom sur les sondages à la sortie des urnes. Que valent ces études qui permettent de fournir des premiers sondages dès 20 heures ? Europe1.fr vous répond en détail ici.

14h05 - Le Premier ministre a voté. François Fillon s'est rendu à la mairie du VIIe arrondissement de Paris, déclarant à la sortie : "c'est le genre de journée où le temps est suspendu".

13h25 - La participation dans l'outre-mer. Le coup d'envoi de l'élection y a été donné dès samedi et la participation est pour l'instant en repli: une heure et demie avant la clôture du vote, elle était de 52,04% en Nouvelle-Calédonie, où la participation finale avait été de 62,7% au premier tour de 2007. A La Réunion, elle était de 21,83%, contre 27,91% en 2007 à la même heure. En Polynésie française, la participation était, selon le Haut-commissaire, "en baisse sensible" par rapport  2007.

13h10 - File d'attente pour voter à Londres. Les files 300.000 à 350.000 résidents français sont nombreux à se rendre aux urnes. Les files d'attente s'allongeaient dès 08 heures du matin dans les bureaux de vote de la capitale britannique, souvent qualifiée de "sixième ville française". Pas moins de 30 bureaux de vote accueillent au Royaume-Uni les 71.641 Français inscrits sur la liste électorale consulaire, en forte hausse (34,5%) par rapport à la présidentielle de 2007.

12h56 - La région parisienne boude les urnes. Les Franciliens ne se sont pas rués dans les bureaux de vote dimanche matin, nous signale Fabienne Le Moal, l'envoyée spéciale d'Europe 1 au ministère de l'Intérieur. A midi, le taux de participation est de 21,69% à Paris, de 19,78% dans le Val d'Oise et de 21,66% dans les Hauts-de-Seine.

12h46 - Bernadette Chirac s'est déplacée pour son mari. Bernadette Chirac, l'épouse de l'ex-chef de l'Etat Jacques Chirac, a voté à Sarran, en Corrèze, pour elle et l'ex-président, qui n'avait pu se déplacer. "C'est une élection majeure, qui rappelle des souvenirs d'une grande émotion", a déclaré l'ex-première dame de France.

REPORTAGE LE JDD - Bernadette a voté à la place de son mari

12h38 - Le Gers, département qui a le plus voté. Le département du Gers est celui où a été observé le plus haut taux de participation à la mi-journée (39,28%), nous signale Fabienne Le Moal, l'envoyée spéciale d'Europe 1 au ministère de l'Intérieur. La participation a également été élevée en Haute-Loire (35,98%), dans le Vaucluse (35,3%) et en Corrèze (34,1%).

12h07 - Premier chiffre de la participation. Le taux de participation au premier tour s'élève à 28,29% à midi, selon les premiers chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur. Lors de la précédente élection présidentielle en 2007, la participation au premier tour s'était établie à 31,21%. Ce chiffre est en revanche bien supérieur à celui observé en 2002.

12h02 - Aubry et Mauroy à Lille. Martine Aubry et l'ex-Premier ministre socialiste Pierre Mauroy ont voté à quelques minutes d'intervalle en fin de matinée dans la même école de Lille.  "Si j'ai une seule chose à dire aujourd'hui aux Français, c'est vraiment d'aller voter. Aux urnes, citoyens!", a déclaré la Première secrétaire du PS.

Le vote de Martine Aubry en vidéo :

11h50 - Nicolas Sarkozy a voté. Le président et candidat UMP à sa réélection s'est rendu dans le bureau de vote du XVIe arrondissement, en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

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11h40 - Eva Joly est sortie de l'isoloir. La candidate écologiste s'est rendu dans le XIVe arrondissement de Paris pour participer au premier tour du scrutin, toujours affublée de ses lunettes vertes.

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11h35 - Nathalie Arthaud a fait son choix. La candidate de Lutte Ouvrière s'est rendu dans son bureau de vote de Vaulx-en-Velin, dans le Rhône. "Le plus dur est fait", a déclaré, souriante la responsable trotskiste.

11h25 - Nicolas Dupont-Aignan a voté. Le candidat de Debout la République s'est rendu dans son bureau de vote à Yerres, commune de l'Essonne dont il est le maire. Le candidat souverainiste n'a fait aucune déclaration.

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11h20 - Jacques Cheminade a rempli son devoir civique. Le candidat de Solidarité et Progrès s'est rendu dans le XXe arrondissement de Paris pour voter. Il s'agit de sa deuxième candidature à l'élection présidentielle.

11h00 - Marine Le Pen a glissé son bulletin. La candidate du Front National s'est rendue dans son fief du Nord-Pas-de-Calais pour voter. "Voilà, une bonne chose de faite !", a-t-elle simplement déclaré.

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10h40 - Philippe Poutou a voté. Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste s'est rendu dans son bureau de vote, situé dans une école de Bordeaux, en Gironde.

>> EN DIRECT DE TULLE. 10h10 - François Hollande a fait son choix. Le candidat du Parti socialiste est à Tulle pour voter, comme il le fait depuis plus de 20 ans. Accueilli par une foule de journalistes, il a, après avoir voté, salué une bonne partie des personnes présentes dans le bureau de vote.  "C'est un moment important", a-t-il déclaré. Dans l'après-midi, il doit se rendre à son bureau au Conseil général, d'où il doit tenir une conférence avec le conseil politique de sa campagne réuni à son QG parisien, avenue de Ségur, vers 18H00.

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REPORTAGE LEJDD - Hollande, un vote et des embrassades

10h05 - Jean-Luc Mélenchon a voté. Le candidat du Front de gauche s'est rendu dans un bureau de vote du Xe arrondissement de Paris, visiblement détendu. "C'est un moment du parcours, c'est toujours émouvant, c'est le moment suprême de la religion républicaine, tout le monde vote, tout le monde est sérieux, tout le monde a mis la cravate", a-t-il déclaré à la sortie du bureau de vote. Est-il ému? "toujours quand je vote!", a-t-il répondu.

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09h45 - Quels risques en cas de fuites sur Internet ? L'une des préoccupations de ce premier tour porte sur de possibles fuites divulguées sur le Web. Quelles sont les règles et que risquent ceux qui relaient ces informations ? Europe1.fr fait le point ici.

08h50 - Bayrou ouvre le bal des présidentiables. Le candidat du MoDem est le premier candidat a avoir voté : souriant, François Bayrou s'est rendu au bureau de vote n°51, en plein centre de Pau. Il a pris tous les bulletins avant de se rendre dans l'isoloir et, pour l'anecdote, avait oublié de signer sa carte d'électeur. Le centriste doit ensuite se rendre à la messe, déjeuner en famille puis partir pour Paris.

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08h30 - Où seront les candidats dimanche soir ? Les dix candidats à la présidentielle ne seront pas forcément dans leur QG de campagne, dimanche soir. Europe1.fr vous détaille les lieux de soirée de chacun des prétendants à l'Elysée.

Afficher Où seront les candidats ? sur une carte plus grande

8h00 - Ouverture des bureaux de vote. Pour la neuvième fois dans l'histoire de la cinquième République, les citoyens français sont appelés aux urnes ce dimanche. Tous les bureaux de vote ont ouvert à 08 heures. Ils fermeront à 18 heures, voire 20 heures dans les grandes villes.

DIAPORAMA PARIS-MATCH - Jour de vote en France

 

#FH2012 - TGV qui ramène FH à Paris (après ses meetings Quimper et Lorient) arrêté en pleine voie pour collision avec un animal sauvage— Yaël Goosz (@ygoosz) Avril 23, 2012