Présidentielle : des centaines de personnes à un concert contre le FN à Paris

Des centaines de personnes assistaient jeudi soir au concert "anti-FN" place de la République à Paris.
Des centaines de personnes assistaient jeudi soir au concert "anti-FN" place de la République à Paris. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Un concert "républicain" réunit des centaines de personnes place de la République à Paris jeudi soir, pour que "Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible" le 7 mai.

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées jeudi soir à Paris pour "dire NON" au Front national, lors d'un concert gratuit organisé à trois jours du second tour de la présidentielle qui verra s'affronter Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Pete Doherty, Mokobé, Carmen Maria Vega, Tété ou encore les Naive New beaters devaient donner de la voix au cours de ce concert qui a débuté vers 18h30 place de la République, sous un ciel gris et pluvieux. 

Un "concert républicain". L'initiative de ce "concert républicain", au mot d'ordre "Face à la Haine, face à Le Pen, la République Réplique", revient à SOS Racisme, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), rejoints par une trentaine d'associations. "Il est important de se mobiliser afin que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible", a tonné, sur scène, Dominique Sopo, président du SOS Racisme, pour qui "la mobilisation citoyenne n'a pas été suffisante" depuis le résultat du 1er tour. "Il n'est pas neutre que le camp de la violence fasse 40%", a souligné Dominique Sopo, appelant les électeurs a mettre une "raclée électorale" à la candidate FN.

Le monde de la culture contre le FN. "L'objectif est de rassembler les organisations de la société civile pour montrer que le front républicain est plus fort que le FN", a renchéri Sacha Ghozlan, président de l'UEJF, qui se sent "menacé en tant que Français et en tant que juif" par la possibilité que Marine Le Pen accède au pouvoir. Mardi soir, un millier de représentants du monde de la culture, dont le pianiste Alexandre Tharaud et l'humoriste Christophe Alévêque, avaient participé à un rassemblement contre le FN à la Cité de la Musique à Paris, en présence de la ministre Audrey Azoulay. Devant un grand auditorium comble, le président de la Philharmonie, Laurent Bayle, avait appelé "à voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron".