Notre-Dame-des-Landes : l'annonce du gouvernement est imminente

Édouard Philippe devrait annoncer la décision de l'exécutif mercredi, en fin de matinée.
Édouard Philippe devrait annoncer la décision de l'exécutif mercredi, en fin de matinée. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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David Doukhan, avec T.LM. , modifié à
L'annonce de la décision dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes devrait intervenir mercredi, à l'issue du Conseil des ministres. Édouard Philippe va prendre la parole.

C’est comme si la date et l’heure de l’annonce relevaient du confidentiel défense… Toute la journée de mardi, les services de l'Elysée et de Matignon juraient les grand dieux ne rien savoir de la décision qui serait prise dans l'épineux dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. Pourtant, selon nos informations, Édouard Philippe prendra la parole à la fin du conseil des ministres, mercredi. Plusieurs sources ont également indiqué à l'AFP que la décision serait annoncée dans la foulée de la réunion hebdomadaire de l'exécutif.

Tête-à-tête entre Macron et Philippe mercredi matin. En revanche, le mystère reste entier sur le contenu de l'annonce, avant une possible évacuation des lieux. "Nous sommes dans le noir", raconte un communicant, "au point que nous avons tous préparé des plans com' pour les deux scénarios". "C’est entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron que ça se joue, et eux seuls", affirme quant à lui un conseiller. Ça tombe bien, ils se verront en tête à tête avant le Conseil des ministres, comme chaque semaine. L’occasion de peaufiner la communication des prochaines heures.

Une "mauvaise réponse" dans tous les cas ? Mais selon un conseiller du Premier ministre, l'entrevue pourrait même servir à "trancher une fois pour toutes" l'issue de ce dossier vieux de plusieurs décennies. Il y a quelques jours, Édouard Philippe, qui s'est rendu à Notre-Dame-des-Landes samedi, avait en effet confié à un proche être partagé sur le projet très controversé d'aéroport : "Il y a des arguments très forts pour les deux options." Mardi, devant les députés du groupe LREM, il a eu ces quelques mots qui résument la situation : "Quelle que soit la réponse, elle sera mauvaise…"