Législatives : "Les premiers pas d'Emmanuel Macron en tant que président ont marqué"

Pour Édouard Lecerf, le président a et va continuer d'exercer une certaine "fascination au niveau national et mondial".
Pour Édouard Lecerf, le président a et va continuer d'exercer une certaine "fascination au niveau national et mondial". © Europe 1
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Pour Édouard Lecerf, directeur des activités Politique et Opinion chez Kantar Public, invité lundi sur Europe 1, la victoire nette au premier tour des législatives de la République en Marche! s'explique par une certaine "fascination" qu'exerce le président sur les Français.
INTERVIEW

Une vague la République en Marche! a déferlé sur la France, dimanche soir, lors du premier tour des élections législatives. Selon les résultats définitifs, en voix, le mouvement présidentiel, arrive nettement en tête (32,3%), devant LR-UDI (21,5%) et le FN (13,2%). "Je crois que les premiers pas d'Emmanuel Macron ont marqué", analyse lundi Édouard Lecerf, directeur des activités Politique et Opinion chez Kantar Public, invité sur Europe 1.

"Une fascination". Selon lui, le président a et va continuer d'exercer une certaine "fascination au niveau national et mondial". "Prenez le contraste avec Theresa May, la Première ministre britannique. Il y a eu des élections au Royaume Uni, jeudi dernier, l'échec a été cuisant", souligne-t-il. Pour Édouard Lecerf, le président a également réussi à donner aux Français le sentiment que la France retrouvait sa place de grande puissance.

"Une lassitude". Le directeur des activités Politique et Opinion chez Kantar Public analyse également le taux d’abstention. S'il a été si fort - 51,3% - c'est parce qu'une forme de "lassitude" a dû jouer. "On est au 7e tour d'élection en sept mois si l'on compte les primaires. Depuis que les législatives suivent la présidentielle, il y a un sentiment pour un certain nombre de Français que tout a été dit, qu'il s'agit simplement de confirmer", explique Édouard Lecerf.  

"Un flou sur les étiquettes". "Et puis il y a aussi l'offre politique, avec un nombre de candidats très importants, le flou sur les étiquettes… ", ajoute le spécialiste. "Peut être que certains électeurs se sont dit : 'finalement je vais attendre que ça se décante et voter peut-être lors du second tour'".