"Gilets jaunes": Marion Maréchal a manifesté samedi aux Champs-Élysées

Marion Maréchal a fondé son école de sciences politiques à Lyon.
Marion Maréchal a fondé son école de sciences politiques à Lyon. © Francois GUILLOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Dans "Le Figaro", l'ancienne députée du Vaucluse a accusé les militants d'extrême gauche d'être responsables des heurts qui ont eu lieu samedi sur les Champs-Élysées. 

L'ancienne députée RN, Marion Maréchal, qui a lancé une école de sciences politiques à Lyon et refuse de revenir en politique, est allée manifester aux côtés des "gilets jaunes" samedi sur les Champs-Élysées, rapporte lundi Le Figaro. La nièce de la présidente du Rassemblement national (RN, ex FN) explique au quotidien qu'elle "n'a pas pu (s')en empêcher" d'aller manifester. "Cela faisait une semaine que ça montait".

"On entendait des : 'A mort le capitalisme'". Je me suis dit que ça ferait un petit gilet jaune de plus. Mais quand je suis arrivée sur les Champs-Élysées, les vrais 'gilets jaunes' étaient partis depuis longtemps. Le mouvement était totalement phagocyté par des militants d'extrême gauche. On entendait des : 'À mort le capitalisme!' Si c'est ça l'ultra-droite, elle a bien changé", raconte l'ancienne élue.

La mobilisation des "gilets jaunes" samedi en France a été plus faible que celle du 17 novembre mais marquée à Paris par des violences sur la plus célèbre avenue de la capitale. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a attribué ces violences à des "séditieux" de l'extrême droite qui "ont répondu à l'appel notamment de Marine Le Pen".

Elle accuse le gouvernement de "manipulation". Marion Maréchal a accusé lundi sur Twitter le gouvernement de "salir la mobilisation des milliers de gilets jaunes dans toute la France avec une poignée de casseurs... d'extrême-gauche !". "Une vraie manipulation. Moi aussi j'ai honte, honte de nos dirigeants", a-t-elle ajouté en réponse à un tweet d'Emmanuel Macron qui avait exprimé samedi sa "honte" face aux violences à Paris.

Avant la mobilisation du 17 novembre, l'ancienne élue, qui a toujours sa carte au RN, avait dit "partage(r) l'énervement général" contre la hausse des prix des carburants et plaidé pour "un grand mouvement conservateur", en assurant que "jamais" elle ne se présenterait contre sa tante Marine Le Pen.