Christophe Castaner auprès des forces de l'ordre pour son premier déplacement de ministre de l'Intérieur

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Christophe Castaner a pris ses fonctions de ministre de l'Intérieur mardi matin, après l'annonce du remaniement. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP
À peine nommé à Beauvau mardi matin, le nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est déplacé dans un commissariat des Lilas, en Seine-Saint-Denis. 

Christophe Castaner est allé mardi pour son premier déplacement de ministre de l'Intérieur rencontrer des forces de l'ordre en région parisienne, notamment aux Lilas en Seine-Saint-Denis, où un adolescent de 13 ans a été tué ce week-end. Lors de sa passation de pouvoir avec Édouard Philippe, qui assurait l'intérim à Beauvau depuis le départ fracassant de Gérard Collomb, Christophe Castaner a promis de déployer une énergie "sans repos, sans attente, sans perte de temps". "Le champ d'action de ce ministère est extrêmement large, mais il est incarné par des femmes et des hommes qui font l'honneur de la République", a-t-il dit dans la cour de l'hôtel de Beauvau, après l'allocution du Premier ministre.

 

Échange avec des policiers.Épaulé par le nouveau secrétaire d'État Laurent Nuñez, qui était jusqu'à présent à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le ministre a ensuite loué l'"énergie" des fonctionnaires de l'Intérieur. "Cette énergie-là, ce doit être la nôtre, à Laurent Nuñez et à moi-même". "Elle sera, Mesdames, Messieurs, à votre service chaque jour, 24 heures sur 24, sans repos, sans attente, sans perte de temps parce que la sécurité de nos concitoyens implique cet engagement total", a-t-il assuré. Christophe Castaner s'est ensuite rendu au commissariat des Lilas pour "échanger" avec des policiers, deux jours après la rixe impliquant une vingtaine de jeunes qui a coûté la vie à un adolescent de 13 ans, frappé à coups de barre de fer. 

Le sécurité, un "enjeu majeur". "Un jeune homme est mort et c'est insupportable", a déclaré le ministre un peu plus tard en allant visiter un poste de gendarmerie à Fosses dans le Val d'Oise, en estimant qu'il fallait que "toute la transparence soit faite" sur l'"événement extrêmement grave" des Lilas, lié selon lui "à des rivalités des bandes". "La banalisation de cette violence" est "insupportable", a-t-il ajouté en pointant du doigt "un phénomène nouveau", "celui de la mise en cause de l'autorité". "En aucun cas les forces de l'ordre ne doivent être contraintes de reculer", a-t-il souligné en rappelant que la sécurité était "un enjeu majeur de la politique du gouvernement". Christophe Castaner devait se rendre plus tard dans la journée dans un centre de secours d'Argenteuil dans le Val d'Oise pour y rencontrer des sapeurs-pompiers.