Bennahmias : les électorats de Mélenchon et de NKM sont "compatibles"

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Le candidat à la primaire de la gauche a défendu sur Europe 1 son idée d’une grande majorité progressiste et appelé à la "responsabilité collective". 
INTERVIEW

Jean-Luc Bennahmias n’en démord pas. Le candidat à la primaire du PS et de ses alliés rêve d’une majorité très large, allant de Jean-Luc Mélenchon à Nathalie Kosciusko-Morizet, et sur Europe 1 lundi matin, il a répété que selon lui, c’était possible. "Je crois que la responsabilité collective est possible. Je crois que l’intelligence collective est possible. Je ne dis pas que c’est Jean-Luc Mélenchon ou Nathalie Kosciusko-Morizet eux-mêmes, mais ces électorats sont pour moi des électorats compatibles", a affirmé l’ancien eurodéputé.

"Pour une majorité progressiste". Et pour argumenter, Jean-Luc Bennahmias évoque la Seconde guerre mondiale. "A la fin de la guerre 39-45, il ya eu une institution, le Conseil national de la résistance, qui a réuni des sociaux-démocrates, des gaullistes, des communistes, des syndicalistes, dans une situation de guerre. Toute proportion gardée, aujourd’hui, dans le cadre de la mondialisation, avec le nombre de guerres qui existent dans le monde, la façon dont la France est elle aussi en guerre, je dis que créer des majorités larges est possible", insiste-t-il. "Et moi je suis pour une majorité progressiste. D’autres sont pour une majorité conservatrice, on l’a vu avec Fillon. C’est aussi malheureusement possible avec madame Le Pen."

"Je me bats pour la recomposition politique". Jean-Luc Bennahmias en appelle donc à "un peu de responsabilité collective par rapport à tout cela, dans le cadre français, dans le cadre de la reconstruction de la République, du maintien de la République française avec un poids politique réel dans le cadre de l’Union européenne". Pour l’ex-eurodéputé, "on est encore en phase de décomposition politique. Moi, je me bats pour la recomposition politique. Mon parcours politique, étant passé du PSU aux Verts, des Verts au Mouvement démocrate, présente cela, c’est-à-dire comment on bouge les lignes."